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1 mars 2022 2 01 /03 /mars /2022 19:11

LES FEUILLES

 

Que pins et sâpins

Tout l'hiver verdoient,

Drapés dans la neige,

Dormant sans émoi.

Leur verdure triste,

Leurs piquants mauvais

Jamais ne jaunissent,

Jamais ne sont frais.

 

Nous, joyeuse race,

Nous resplendissons.

Pour quelques semaines

Nous ornons les troncs.

Tant que l'été dure

Nous étions parées,

Ornées de lumière,

Baignées de rosée.

 

Les oiseaux se taisent,

Les fleurs sont fanées.

Le soleil est pâle,

La brise est tombée.

Pourquoi, inutiles,

Rester à jaunir ?

Mieux vaut à leur suite

Bien loin nous enfuir.

 

Ouragans d'automne,

Levez-vous, soufflez !

Secouez les branches

Pour nous délivrer.

Ne faites pas grâce,

Jetez-vous sur nous !

Vous volez bien vite,

Volons avec vous !

 

Poème extrait du recueil Poésies, traduites du russe par Paul Garde, aux Editions L'âge de l'homme(1987), dans la collection Classiques slaves.

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26 janvier 2022 3 26 /01 /janvier /2022 18:07

Logan (2017) de James MANGOLD : dernier opus de la saga Wolverine. C'est la fin d'une génération et la naissance d'une autre sur laquelle pourrait déboucher une suite X-Men. On est bien éloigné de l'univers X-men et Wolverine. On est plus du côté de Mad Max. C'est beaucoup plus rêche, sombre et violent. Cela fait penser finalement au commencement des X-Men avec l'histoire de Magneto, ex des camps de la mort. Traités comme des cobayes, des enfants sont élevés et traités pour devenir des machines de guerre et donc sans pitié ni amour. Tout juste considérés comme des animaux et élevés dans la haine. Les effets spéciaux ont pratiquement disparu. C'est peut-être le crépuscule des super-héros.

 

L'ultimatum des trois mercenaires (1977) de Robert ALDRICH : film très curieux. On a l'impression que le réalisateur est à l'étroit. C'est très théâtral. Le jeu d'acteurs n'est pas des plus réussi. Les raccords sont pas toujours des plus fluides. Surprenant de la part d'un réalisateur chevronné. Comme s'il avait du aller vite. Il est vrai que la version que j'ai vu est celle du réalisateur alors qu'elle a fait l'objet de multiples versions plus ou moins raccourcies. On sent que ce qui lui tenait à cœur c'est le côté politique. C'est un homme révolté qui s'exprime ici. La forme lui importe moins que le fond. Néanmoins cela vaut le coup de continuer. Car beaucoup de thématiques développées sont toujours aussi actuelle : la politique spectacle, la mort en spectacle, le cynisme, le basculement d'une génération, la violence, un système où l'être humain n'est qu'une marchandise, le mensonge d'Etat prêt à tous justifier pour parvenir simplement à montrer qu'il est le plus fort, quelque soit le nombre de pertes nécessaire, ce qui amène aux massacres et aux génocides. Un créateur qui n'a plus très grande foi en la politique.

Avis également sur Critikat

 

Deux hommes dans Manhattan (1959) de Jean-Pierre MELVILLE : autre curieux film. Sur fond d'enquête journalistique pour sujet la disparition d'un membre français de la délégation onusienne à Manhattan, le réalisateur se fait plaisir en tournant dans des lieux importants pour lui comme la maison de production de disques Capitol. Où représentatif à ces yeux du spectacle et de la nuit dans cette ville. Des scènes tiennent presque du film de tourisme et d'autres plus cinématographique où la place est laissée à la mise en scène. C'est donc assez inégal mais on prend néanmoins plaisir à vagabonder avec lui dans cette œuvre qui bascule constamment entre film et documentaire, accompagnée d'une bande son jazzy typique de cette époque par Michel PORTAL. Tout un style.

 

Octubre (2010) des frères VEGA : Octobre, le mois de la célébration des miracles au Pérou. Et c'est un miracle qui va bien arriver. Mais celui que la vie peut nous offrir, par une rencontre, par des rencontres, qui changent la vie. La réalisation réglée comme du papier à musique à l'image de la vie de ce prêteur sur gages, c'est de par la vie dans ce cadre que le miracle va surgir, à travers un bébé. Petit miracle de sensibilité, de petites touches, de vies minuscules qui l'une à côté de l'autre peuvent déboucher sur une nouvelle vie.

 

Mains armées (2011) de Pierre JOLIVET : policier plutôt convainquant et dynamique où la relation père-fille aurait mérité plus de développement.

 

La confrérie, enquête sur les Frères musulmans (2013) de Michaël PRAZAN : documentaire de forme plutôt classique qui permet de mieux comprendre et connaitre son influence dans le monde arabe. Intéressant.

 

Elysium (Août 2013) de Neil BLOMKAMP : du réchauffé. District 9 est bien meilleur.

 

Lone Ranger, naissance d'un héros (Août 2013) de Gore VERBINSKI : duo classique du cowboy et de l'indien pour une fois ici inversé dans le sens où c'est plutôt l'indien qui a le beau rôle. Production Walt Disney surprenante car plutôt destinée à un public déjà averti car assez violent. Une bonne maîtrise du genre du western même si les personnages auraient mérité un peu plus de consistance psychologique. Aussi un film plus court et moins de cabotinage aurait réhaussé la qualité.

Avis également sur Chronique Disney .

 

Jésus de Montréal (1989) de Denys ARCAND : excellente et intelligente comédie sociale autour du montage très sérieux d'un spectacle sur Jésus Christ. Les comédien.ne.s sont excellent.e.s. Original.

 

La petite Venise (2011) d'Andréa SEGRE : touchant film sur le racisme ordinaire, l'immigration et l'exploitation chinoise et la belle rencontre entre un pêcheur et une chinoise que l'exil et la poésie rapproche. Manque peut-être de temps en temps de subtilité mais c'est globalement un bon petit film.

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14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 19:42

Blade trinity (2004) de Davis S. GOYER : dernier de la trilogie, son échec relatif au box-office a fini de l'orienter vers les différentes tentatives proposées de suite éventuelle. Aussi sommes-nous en face d'une œuvre batarde qui de part ses hésitations gâchent une fin qui aurait pu être à la hauteur des deux premiers opus. Dommage.

 

Elektra (2004) de Rob BOWMAN : de la série Z qui se prends au sérieux. Du coup, aucun intérêt.

 

Lola (1961) de Jacques DEMY : l'acmé du cinéma français. La liberté de la Nouvelle vague associée aux charmes de la comédie musicale américaine. Avant les Parapluies de Cherbourg, DEMY nous offre ici une oeuvre pleine de poésie, de charme, de délicatesse, d'intelligence tout en étant une oeuvre à portée sociale et de réflexion sur le bonheur. Tout est parfait. Le jeu des acteurs, la lumière, le cadre, la musique, l'équilibre entre les scènes intimes et les extérieurs. Nous sommes dans une chorégraphie. Et même s'il n'y a l'interprétation que d'une chanson, les mouvements de caméra et la voluptuosité des dialogues font que nous sommes constamment embarqués dans une danse. C'est un pur bonheur.

En plus de DVDClassik, avis de Critikat : L'IDÉE DE COMÉDIE MUSICALE

 

Frances Ha (Juillet 2013) de Noah BAUMBACH : récit tout en douceur et délicatesse d'une amitié et de la construction en parallèle de sa propre vie, avec et sans l'autre. De par l'expérience constamment renouvelée, elle réussira à faire son bout de chemin et creuser son sillon. Un petit moment de bonheur au cinéma.

 

Ma meilleure amie, sa sœur et moi (Juillet 2013) de Lynn SHELTON : marivaudage moderne et sympathique.

 

Dans un jardin je suis entré (Juillet 2013) d'Avi MOGRABI : Sur fond de partage d'histoire familiale et de retour sur les lieux de l'enfance, un documentaire sensible et intelligent sur l'amitié entre un israélien et un arabe.

 

X-Men, le commencement (2011) de Matthew VAUGHN : quatrième tourné et premier à visionner car il retrace l'histoire de la rencontre et les raisons qui amènent à l'ouverture de l'école des X-Men. C'est le plus passionnant car s'attachant à raconter les origines, et donc au plus près de la psychologie des personnages. Ce qui permet du coup un équilibre entre l'intime et le spectaculaire.

 

X-Men : days of future past (2014) de Bryan SINGER : par le réalisateur des trois premiers. Assez spectaculaire et crépusculaire. On peut regretter malgré tout un scénario un peu faiblard qui du coup étire des scènes et fait perdre de la dynamique. N'apporte pas grand chose à l'ensemble du cycle.

 

X-Men : apocalypse (2016) de Bryan SINGER : bon là le pépère faut qu'il arrête. Il est fatigué. Complètement nul. Dommage car il permet à des personnages de se développer, notamment Jean dont son rôle sera prépondérant dans le suivant.

 

X-Men : dark phoenix (2019) de Simon KINBERG : dernier en date. Et qui rattrape la série au regard des deux derniers. Jean prend toute la place qu'elle méritait au regard de ses pouvoirs. X-Men va perdre un de ses personnages principal mais ils vont sortir de cette épreuve soudés. Réalisation équilibrée et rythmée sur un temps d'1h50 qu'aurait mérité les derniers opus. Ce n'est peut-être qu'un au revoir qui finit bien. 

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2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 19:23

Profils paysans : L'approche (2001) - Le quotidien (2004) - La vie moderne (2008) : trilogie en trois fois une heure vingt environ, elle s'attache, de 2001 à 2008, à suivre l'histoire de paysans et de leurs petites exploitations dans différents territoires où la paysannerie traditionnelle s'éteint à petit feu. Portraitiste, c'est avec délicatesse et humanité que le réalisateur nous invite par petit bout de rencontres avec les protagonistes à appréhender le quotidien de ces passionnés de la petite production animale. A travers deux générations, c'est à une évolution de la production à laquelle nous assistons et un rapport au métier et aux animaux différents. Une première, passionnée et célibataire, qui jusque la mort vit avec leurs animaux et la ferme. Une seconde, mariée et une fois en retraite va gouter à la vie citadine. Et une dernière, jeunes agriculteurs, qui en couple, soit arrive à prendre le virage de la mécanisation et de l'agriculture moderne, soit malgré la passion, n'arrive pas à s'installer. C'est donc à un portrait plein d'émotions et de délicatesses de la paysannerie auquel le réalisateur nous invite.

 

Septième ciel (2008) d'Andreas DRESEN : magnifique chronique amoureuse de troisième génération où l'âge n'a pas de prise.

 

Suicide squad (2016) de David AYER : finalement, ce qui apporte un temps soit peu d'originalité à ce type de scénario que l'on peut à mon sens rapprocher du western collectif (dans le sens où la bande est ici du côté des "gentils"), c'est le couple Harley Quinn / Joker qui pimente d'un peu de folie une histoire convenue et bien propre.

 

Birds of prey et la fantabuleuse histoire d'Harley Quinn (2019) de Cathy YAN : focus sur sans contexte le personnage le plus complexe (même si c'est pas vraiment compliqué) de l'équipe Suicide. Alors, je sais plus comment cela arrive, mais après s'être mis à dos des méchants garçons suite à sa perte de protection issue de sa séparation avec Jocker, elle va se faire des copines qui ont le même but : à savoir mettre une raclée aux mauvais garçons. Au cours de ces péripéties, elles vont toutes recevoir des pouvoirs et former une girls team power du diable. Voilà. Faut pas chercher midi à quatorze heure. On s'amuse, un point c'est tout.

 

 

Justice League (2017) de Zack SNYDER et Joss WHEDON & Zack Snyder's Justice League (2021) de Zack SNYDER : ce sur quoi je ne suis pas d'accord c'est de constamment suriner que ceux qui veulent détruire notre planète c'est une entité extraterrestre ! Mais non ! C'est chez nous ! Et c'est Batman, euh non, c'est le Capitalisme. Cela s'appelle le capitalocène. Sinon, à part ça, je vous conseille plus la version longue plus cohérente. Bienvenu à Aquaman, Flash et Cyborg. Et la parité vous connaissez ! Rien de neuf.

 

Aquaman (2018) de James WAN : c'est quand même assez cucu la bouteille tout ça ! Et pas une trace de plastique ! Bizarre.

 

The Suicide Squad (2021) de James GUNN : dans l'esprit Des gardiens de la galaxie, une approche décalée plus proche du potache, du gore, de la dérision, une 7ème compagnie version super héros de sitcom ! J'aime beaucoup l'idée du personnage aux pastilles géantes de couleurs. Un agréable moment même si la fin est des plus classique.

 

Daredevil (2003) de Mark Steven JOHNSON : il est finalement pas si mal goupillé ce Batman aveugle de classe moyenne. Finalement plus proche du genre justicier que de super-héros. On est dans l'esprit des Batman à la NOLAN avec des héros plutôt torturé-e-s que trop manichéen. Pas mal.

 

The Punisher (2004) de Jonathan HENSLEIGH : film de vengeance sans grand intérêt.

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1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 18:29

Hit & Miss (2014) de Paul ABBOTT, série d'une saison de six épisodes.

 

Sur fond de série policière, cette série anglaise à l'originalité de faire du personnage principal un transsexuel. Aussi, en plus du fait qu'elle se retrouve à devoir élever son fils, la saison malheureusement trop courte (6 épisodes) s'attache également à développer au fil des épisodes la psychologie du personnage sur le rapport au corps, à l'amour et à la relation parent-enfant. Une belle surprise que cette série subtilement interprétée par Chloé SEVIGNY.

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29 décembre 2021 3 29 /12 /décembre /2021 19:25

P'tit Quinquin, mini-série en quatre épisodes de Brunot DUMONT : plutôt coutumier du drame, c'est à l'occasion d'une carte blanche avec Arte que le réalisateur en profite pour faire ce qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent : une série policière et burlesque. Et c'est plutôt fort bien réussi. Par l'emploi de comédiens amateurs, il arrive à créer un subtil équilibre entre le cinéma réel, la fiction complètement farfelue et un décalage entre amateurisme et liberté de jeu et de ton qui font de cet ensemble une petite merveille de cinéma liberté et libéré. Il ne tombe jamais dans le caricatural. Au contraire, on sent bien le regard d'un artiste qui aime et respecte sa région. Un petit bijou.

 

Article du quotidien Le Monde suite à la projection au Festival de Cannes 2014

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27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 19:18

 

Série de 7 saisons et 91 épisodes de 55 à 107 mn.

 

Cette série est historique à mon sens de part la diversité des sujets à l'œuvre. On y aborde le féminisme, la condition et la politique carcérale, le sexe, la discrimination sous toute ses formes tout en alternant moments graves et hilarants. La plupart des personnages féminins sont hyper attachants et c'est le cœur fendu que nous les quittons lors de la septième et dernière saison qui s'attache à dénoncer également la politique migratoire et l'exploitation qui en est faite.

 

Quelques articles :

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 19:05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24 heures chrono : Série en 9 saisons, soit 204 épisodes. Un téléfilm 24 Heures chrono : Rédemption a été réalisé pour faire le lien entre les saisons 6 et 7. Ne pas le voir ne gâche rien.

 

On ne peut pas dire, il y a de l'action et du suspens. Combien de fois j'ai pu me surprendre à aligner trois voire quatre épisodes de suite. Certes, sans la pub, c'est plutôt 50mn mais néanmoins, cela en fait des heures ! Aussi, la réalisation est la principale qualité de cette série. Par contre, c'est plutôt violent et pas très joyeux. Jack BAUER, personnage principal, est du type "surhomme" et "providentiel". Cela tend même vers un caractère christique. Seul contre tou-te-s et souvent trahi, il est le sauveur des Etats-Unis qui le lui rend fort mal. Sauf que lui, il a même pas un peuple qui le soutien. Il est même presque carrément inconnu. Même si globalement cela peut sembler progressiste politiquement, il est quand même insupportable que cela soit encore un individu male blanc américain qui sauve tout le monde en définitive, même s'il peut compter malgré tout sur quelques personnes au fil des épisodes, dont une particulièrement comme on peut le voir sur l'affiche de la dernière saison.

Bref, si vous aimez l'action et le suspens c'est à voir. Mais c'est un peu anxiogène tout de même.

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8 novembre 2021 1 08 /11 /novembre /2021 19:23

La fugue (1975) d'Arthur PENN : très beau film qui mêle intrigue criminelle et réflexion intime. Au même titre que deux autres personnages féminins, le détective joué par l'excellent Gene HACKMAN est la troisième pièce d'un jeu d'échec glauque mené par une équipe adverse prête à tous les coups bas pour faire la main sur une pièce maitresse. Une des nombreuses réussites d'un des réalisateurs essentiels du cinéma américain des années 60 à 70.

 

Fureur Apache (1972) de Robert ALDRICH : cinéaste terrible d'Hollywood, souvent à contre-courant de la pensée dominante, il le prouve de nouveau avec ce western. Alors que l'époque est plutôt au repentir à bon compte du génocide indien par une vision béate et naturaliste du peuple indien au titre de bon sauvage, d'autres comme ALDRICH refuse de participer à cette vision manichéenne et revendique une approche plus réaliste d'une guerre atroce et jusqu'au-boutiste où rien n'est épargné et où la loi du plus fort s'est imposée, au même titre que le génocide précédent lors de la conquête espagnole. Les atrocités ont été commises des deux côtés, et la résistance s'exprime avec la culture et les armes à notre dispositions le moment présent. Pour construire la paix, il faut connaitre son ennemi. Aussi ne sommes nous pas ici dans un western à la John WAYNE mais plutôt de ceux qui annoncent celui crépusculaire du western italien à la Sergio LEONE.

 

La bataille de Tchernobyl (2006) de Thomas JOHNSON : documentaire qui relate depuis les premiers instants jusque la construction du premier coffrage la catastrophe technologique et humaine que fût l'accident nucléaire de Tchernobyl relatait par des acteurs institutionnels et travailleurs ayant participé. C'est bon de se plonger dans le drame du nucléaire à un moment où les capitalistes à la COP26 soutienne le nucléaire comme une solution technologique à la problématique climatique. Le sacrifice humain qu'il représente est à l'image du mépris de la classe bourgeoise vis à vis des producteurs que nous sommes.

 

Star Trek (2009) de J. J. ABRAMS : bel hommage qui redonne un coup de jeune à la saga tout en respectant ce qui fait son charme. Un joli clin d'œil à Léonard NIMOY disparu depuis et un reboot qui ravira les fans. Mais pas que car peut-être une nouvelle porte d'entrée pour les nouveaux. C'est le onzième long métrage de la saga et le premier d'un reboot qui en connait actuellement trois avec un quatrième en préparation.

Autre critique sur le quotidien "Le Monde : https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/11/10/star-trek-sur-altice-studio-une-belle-cure-de-jouvence_6101671_3246.html

 

World war Z (Juillet 2013) de Marc FORSTER : le film propose de renouveler le cinéma de genre zombies par le biais d'une approche plus "scientifique" sous la forme d'une épidémie mondiale, internationalisant les lieux et donc l'action. Néanmoins, relativement original sur la forme, nous sommes encore pour le fond sur l'image récurrente de l'américain sauveur de la planète et pourfendeur du Mal, se dédouanant par ailleurs de ses responsabilités écologiques et politiques.

 

Aya de Yopougon (Juillet 2013) de Marguerite ABOUET et Clément OUBRERIE : déçu car il me semble que nous sommes plutôt devant une oeuvre opportuniste faite pour promouvoir la version BD plutôt qu'une oeuvre à part entière. Aussi avons-nous l'impression d'un à suivre qui justifierait la légèreté du développement des personnages et de leur environnement. Nous sommes pas loin de l'exotisme. Dommage.

 

La promesse de Florange (2013) de Franck VRIGNON & Anne GINTZBURGER : documentaire au plus près du combat mené par les ouvriers pour sauver les hauts-fourneaux de Florange de la campagne présidentielle de Hollande jusqu'au bras de fer avec Mittal et son bras d'honneur au gouvernement AYRAUX et MONTEBOURG. Le combat du pot de terre contre le pot de fer. Edifiant. Un très bon reportage d'actualité.

 

Comment savoir (2010) de James L. BROOKS : superbe comédie romantique décalée.

 

Wonder Woman (2017) de Patty JENKINS : par la réalisatrice de Monster. Surprenant d'ailleurs, après ce film d'auteur, de la retrouver à réaliser du blockbuster. Premier opus, c'est efficace mais on sent qu'il a été fait le doigt sur la couture. Cela manque donc de liberté et de fantaisies.

 

Wonder Woman 1984 (2020) de Patty JENKINS : deuxième opus de la même réalisatrice (qui semble partie pour en réaliser un troisième), il est cette fois-ci beaucoup plus libre au niveau de la forme. Clin d'œil aux années 80, il se prends moins au sérieux que le premier. Nous sommes même de temps en temps sur le registre de la comédie, comme le pouvait l'être la série télévisée avec Linda CARTER.

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15 octobre 2021 5 15 /10 /octobre /2021 20:41

Before midnight (Juin 2013) de Richard LINKLATER : suite d'un triptyque débuté en 1995 avec Before sunrise, puis en 2004 Before sunset, c'est avec un naturel bluffant que nous retrouvons les deux protagonistes dans la quarantaine avec deux enfants. Impliqués dans l'écriture du scénario, la belle complicité des deux acteurs principaux joue à plein dans la qualité de l'interprétation augmentée de dialogue d'une grande finesse psychologique. De la comédie romantique de grande qualité.

 

Chronique d'une cour de récré (Juin 2013) de Brahim FRITAH : chronique touchante d'une famille de prolétaire des années 80 à hauteur d'adolescent.

 

Moi, moche et méchant 2 (Juin 2013) de Pierre COFFIN et Chris RENAUD : pas aussi délirant que le premier. Déception.

 

Room 237 (Juin 2013) de Rodney ASCHER : un délire de cinéphile autour de Shining de KUBRICK. Pour les fans.

 

Un mois en Thaïlande (Juin 2013) de Paul NEGOESCU : chronique amoureuse douce amère d'un trentenaire insatisfait le jour du nouvel an. Sans plus.

 

Opération clandestine (1972) de Blake EDWARDS : écrit par Michael CRICHTON, futur producteur de la série Urgence, c'est à un thriller médical sur fond de défense du droit à l'avortement auquel nous sommes conviés. Plutôt porté par la comédie, le film policier est l'autre genre où le réalisateur a également œuvré. De forme classique, on retrouve le personnage rebelle qui par son opiniâtreté et éthique va sauver l'innocent, révéler l'hypocrisie et bousculer le conservatisme du milieu médical, tout en sauvant l'honneur de la profession car les véritables coupables sont bien issus du milieux populaire. L'argent corrompe mais les rapports sociaux ne changent pas.

 

Les guerriers de l'enfer (1978) de Karel REISZ : alors non ce n'est pas un avatar de Rambo ! Bien que la problématique est finalement pas si éloignée. Nous avons d'un côté effectivement un guerrier qui, pas dupe du monde dans lequel il revient, va déployer ces qualités pour tenter de sauver lui et un jeune couple. Et de l'autre, un couple  qui tente désespérément d'échapper psychologiquement à la violence de ce monde. Sur fond d'une histoire de trafic de drogue, un film typique du cinéma américain des années 70 critique de l'impérialisme américain et de l'abandon à leurs propres sorts de ceux qui ont été les victimes du rejet de ces soldats de la défaite.

 

Flesh and bone (1993) de Steve KLOVES : belle surprise que ce thriller. Pas tant dans le scénario où finalement on comprend très vite les choses. Mais plutôt par la photographie, la mise en scène et la direction d'acteurs qui instillent, au même titre que le personnage masculin principal, un mystère, une tension tout en offrant des moments de liberté, de bien-être, de beauté, comme sa partenaire de fiction mais aussi dans la vie. Pas un chef d'œuvre mais du bel ouvrage.

 

Pacific rim (2013) de Guillermo DEL TORO : c'est une tentative de colonisation culturelle de la culture nippone. En effet, on y retrouve la culture des mécas et celles des kaïjus. Sauf que, pour le peu que j'en connaisse, je n'ai pas connaissance dans la culture japonaise de confrontations entre ces deux représentations du genre. Et ici, alors que le nucléaire est une technologie plutôt impopulaire au Japon du fait du traumatisme issu du second conflit mondial, c'est justement le méca qui fonctionne sous cette énergie qui peu encore combattre et qui met un point final à l'invasion des kaïjus, validant l'option nucléaire sous la conduite d'un couple américano-japonais. On peut donc regretter ce point de vue nationaliste. Pour le reste, scénario minimaliste et effets spéciaux plutôt réalistes et réussis. Au point d'ailleurs, et pour cela c'est une réussite, de rendre palpable la difficulté de mouvoir ces tonnes d'aciers.

 

L'aventurier du Texas (1958) de Budd BOETTICHER : western parodique.

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