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8 novembre 2021 1 08 /11 /novembre /2021 19:23

La fugue (1975) d'Arthur PENN : très beau film qui mêle intrigue criminelle et réflexion intime. Au même titre que deux autres personnages féminins, le détective joué par l'excellent Gene HACKMAN est la troisième pièce d'un jeu d'échec glauque mené par une équipe adverse prête à tous les coups bas pour faire la main sur une pièce maitresse. Une des nombreuses réussites d'un des réalisateurs essentiels du cinéma américain des années 60 à 70.

 

Fureur Apache (1972) de Robert ALDRICH : cinéaste terrible d'Hollywood, souvent à contre-courant de la pensée dominante, il le prouve de nouveau avec ce western. Alors que l'époque est plutôt au repentir à bon compte du génocide indien par une vision béate et naturaliste du peuple indien au titre de bon sauvage, d'autres comme ALDRICH refuse de participer à cette vision manichéenne et revendique une approche plus réaliste d'une guerre atroce et jusqu'au-boutiste où rien n'est épargné et où la loi du plus fort s'est imposée, au même titre que le génocide précédent lors de la conquête espagnole. Les atrocités ont été commises des deux côtés, et la résistance s'exprime avec la culture et les armes à notre dispositions le moment présent. Pour construire la paix, il faut connaitre son ennemi. Aussi ne sommes nous pas ici dans un western à la John WAYNE mais plutôt de ceux qui annoncent celui crépusculaire du western italien à la Sergio LEONE.

 

La bataille de Tchernobyl (2006) de Thomas JOHNSON : documentaire qui relate depuis les premiers instants jusque la construction du premier coffrage la catastrophe technologique et humaine que fût l'accident nucléaire de Tchernobyl relatait par des acteurs institutionnels et travailleurs ayant participé. C'est bon de se plonger dans le drame du nucléaire à un moment où les capitalistes à la COP26 soutienne le nucléaire comme une solution technologique à la problématique climatique. Le sacrifice humain qu'il représente est à l'image du mépris de la classe bourgeoise vis à vis des producteurs que nous sommes.

 

Star Trek (2009) de J. J. ABRAMS : bel hommage qui redonne un coup de jeune à la saga tout en respectant ce qui fait son charme. Un joli clin d'œil à Léonard NIMOY disparu depuis et un reboot qui ravira les fans. Mais pas que car peut-être une nouvelle porte d'entrée pour les nouveaux. C'est le onzième long métrage de la saga et le premier d'un reboot qui en connait actuellement trois avec un quatrième en préparation.

Autre critique sur le quotidien "Le Monde : https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/11/10/star-trek-sur-altice-studio-une-belle-cure-de-jouvence_6101671_3246.html

 

World war Z (Juillet 2013) de Marc FORSTER : le film propose de renouveler le cinéma de genre zombies par le biais d'une approche plus "scientifique" sous la forme d'une épidémie mondiale, internationalisant les lieux et donc l'action. Néanmoins, relativement original sur la forme, nous sommes encore pour le fond sur l'image récurrente de l'américain sauveur de la planète et pourfendeur du Mal, se dédouanant par ailleurs de ses responsabilités écologiques et politiques.

 

Aya de Yopougon (Juillet 2013) de Marguerite ABOUET et Clément OUBRERIE : déçu car il me semble que nous sommes plutôt devant une oeuvre opportuniste faite pour promouvoir la version BD plutôt qu'une oeuvre à part entière. Aussi avons-nous l'impression d'un à suivre qui justifierait la légèreté du développement des personnages et de leur environnement. Nous sommes pas loin de l'exotisme. Dommage.

 

La promesse de Florange (2013) de Franck VRIGNON & Anne GINTZBURGER : documentaire au plus près du combat mené par les ouvriers pour sauver les hauts-fourneaux de Florange de la campagne présidentielle de Hollande jusqu'au bras de fer avec Mittal et son bras d'honneur au gouvernement AYRAUX et MONTEBOURG. Le combat du pot de terre contre le pot de fer. Edifiant. Un très bon reportage d'actualité.

 

Comment savoir (2010) de James L. BROOKS : superbe comédie romantique décalée.

 

Wonder Woman (2017) de Patty JENKINS : par la réalisatrice de Monster. Surprenant d'ailleurs, après ce film d'auteur, de la retrouver à réaliser du blockbuster. Premier opus, c'est efficace mais on sent qu'il a été fait le doigt sur la couture. Cela manque donc de liberté et de fantaisies.

 

Wonder Woman 1984 (2020) de Patty JENKINS : deuxième opus de la même réalisatrice (qui semble partie pour en réaliser un troisième), il est cette fois-ci beaucoup plus libre au niveau de la forme. Clin d'œil aux années 80, il se prends moins au sérieux que le premier. Nous sommes même de temps en temps sur le registre de la comédie, comme le pouvait l'être la série télévisée avec Linda CARTER.

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