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29 mai 2023 1 29 /05 /mai /2023 20:26

 

 

 

 

 

 

Kenny Powers, série américaine en 4 saisons et 29 épisodes de 28mn : lire les critiques d'Allo Ciné disponible ici.

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4 avril 2023 2 04 /04 /avril /2023 19:09

Justified, série de 6 saisons et 78 épisodes.

Très bon thriller dans la campagne du Kentucky.

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 20:50

Les Cheyennes (1964) de John FORD : suivre lien vers article de DVD Classik

 

La crise grecque, une faillite européenne ? (2015) d'Olivier TOSCER : documentaire sur les raisons de la situation grecque avant l'arrivée de Syrisa au pouvoir et pour comprendre l'acharnement dont la Grèce a été victime ensuite par la troïka BCE, FMI et Banque mondiale.

 

Les désemparés (1949) de Max OPHÜLS : suivre lien vers article de DVD Classik

 

La maison dans l'ombre (1952) de Nicholas RAY : suivre lien vers l'article de DVD Classik.

 

Le juge et l'assassin (1976) de Bertrand TAVERNIER : suivre lien vers l'article de DVD Classik.

 

Touristes (2012) de Ben WHEATLEY : comédie douce amère et gore à l'anglaise ou les vacances d'un couple de sérial killer en caravane. Sympathique.

 

Les conséquences de l'amour (2004) de Paolo SORRENTINO : expression très esthétique de l'ennui et de l'enfermement. Jusqu'à ce que l'amour ne vienne troubler ce petit monde étriqué. Original.

 

Je suis un évadé (1932) de Mervyn LeRoy : suivre lien vers article de DVD Classik.

 

A field in England (ou English revolution) (2013) de Ben WHEATLEY : suivre les liens vers les articles. A noter toute la séquence du délire aux champignons hallucinogènes qui vaut tout le film. Belle curiosité.

 

The connection (1962) de Shirley CLARKE : lire les articles de DVD Classik (titre du film) et Critikat CAMÉRA EN SOLO POUR UN HUIS CLOS DE JAZZ ET D'HÉROÏNE .

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14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 19:35

Série anglaise en quatre saisons de trois épisodes.

 

Adaptée des romans ou nouvelles d'Henning MANKELL avec pour personnage principal l'inspecteur Wallander, c'est la raison pour laquelle la série s'étend sur tant d'année. Lors de la diffusion du dernier épisode, le romancier est décédé, entrainant avec lui le personnage.

 

Originaire de Suède, l'ensemble des épisodes ci-déroule sauf une fois. L'ensemble de ces romans constituant la série permet, avec pour fond une enquête policière, de développer sur plusieurs années un personnage principal qui est l'inspecteur et d'autres secondaires, le tout constituant une chronique sociale de la Suède contemporaine. Ce qui est remarquable c'est de ressentir et comprendre comment la vie professionnelle de par les enquêtes et la vie privée de Wallander forment un tout sociologique qui permet de constituer le profil d'une partie de la société suédoise mais aussi de développer le profil psychologique du personnage principal. L'ensemble est d'un remarquable équilibre et Kenneth BRANAGH y est parfaitement constant sur toutes ces années. J'ai lu un roman de lui et je trouve que son atmosphère y est plutôt bien rendue. Aussi je vous invite à voir cette adaptation.  

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30 janvier 2023 1 30 /01 /janvier /2023 20:08

Philippe Pétain (2010) de Paule MUXEL et Bertrand de SOLLIERS : très bon documentaire sur PETAIN, les conditions politiques de son ascension tardive, l'état de délabrement politique d'une certaine partie de la société française et la participation passive voire active de la classe bourgeoise au fascisme. Cent ans après, la classe bourgeoise collabore encore et toujours avec le fascisme.

 

My sweet pepper land (2013) de Hiner SALEEM : Far East au Kurdistan d'une joyeuse ironie. Pas un grand film mais se laisse regarder.

 

Rashômon (1950) d'Akira KUROSAWA : chef d'œuvre du réalisateur qui fera découvrir le cinéma japonais en Europe. Magnifique variation sur l'art, la justice, la narration et la condition humaine.

 

Sinister (2012) de Scott DERRICKSON : film d'horreur de belle facture qui avant de basculer dans le conventionnel gore sait par l'utilisation du Off nous faire tressauter.

 

En marge de l'enquête (1947) de John CROMWELL : surfant sur le duo Bogart - Bacall, ne soyez pas surpris-e par la ressemblance volontaire avec cette dernière. Sans être un chef d'œuvre, nous sommes ici dans la belle période du film noir qui se caractérise par un jeu de lumière inspiré de l'expressionisme allemand et un scénario assez complexe avec des rebondissements. On peut regretter une construction quelque peu caricaturale des personnages, notamment de Bogart plutôt macho avec malgré tout une évolution un peu plus dense par la suite de l'histoire. Néanmoins, il se regarde avec plaisir. Pour les fans de film noir.

 

Journal d'un curé de campagne (1950)de Robert BRESSON : un cinéma que j'adore. Humain, très humain. Quand on pense que celui-ci est tourné avec des amateurs. C'est d'une justesse incroyable. Et on évoque ici la condition humaine. La foi religieuse mais également en l'humain, la peur de la mort, le bien, le mal. Tout est magnifique. C'est de la même force que LANG, DREYER, TARKOVSKY, MURNAU.  Du cinéma qui nous interroge sur ce qu'est l'être humain mais sans prosélytisme, sans jugement, rien qu'avec la force des mots et de la vérité en chacun de soi.  Magnifique.

 

Règlement de comptes (1953) de Fritz LANG : film noir d'une modernité incroyable quant à son rythme très nerveux, la violence des personnages et le scénario que l'on trouvera à de nombreuses reprises sur la dénonciation de la société corrompue par l'appât du gain et le combat mené par un citoyen honnête qui confronté à cette société fera tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir un tant soit peu de justice, même s'il faut pour cela devenir comme les ennemis qu'il combat. On ne s'ennuie pas une seconde. Une œuvre maitresse du film noir, très noir.

 

Ariane (1957) de Billy WILDER : un chef d'œuvre de la comédie américaine et de Billy WILDER. Tout est d'une classe, d'une drôlerie, d'une finesse d'une intelligence d'une causticité et d'une sensibilité à couper le souffle. La dernière scène dans la gare est une des plus belle scène d'amour que j'ai pu voir. Un petit bijou à voir en famille.

Autre critique que celle de DVD Classik. Deux articles parus chez Critikat : Moi, Lolita et D'égal à égale.

 

Kwaïdan (1964) de Masaki KOBAYASHI : film de fantôme, elle est, en quatre histoires, une œuvre remarquable de découverte de la culture japonaise. Inspiré du théâtre nô, on y retrouve sa théâtralité, son esthétisme, sa musique et son tempo zen. Une œuvre d'une beauté fulgurante. Elle mérite amplement sa palme d'or.

En sus de l'article de DVD Classik, celui de Critikat : KWAÏDAN .

 

A perdre la raison (2011) de Joachim LAFOSSE : inspiré d'un fait divers, le metteur en scène nous montre à voir l'emprise psychologique et la charge mentale qu'une femme subit dans un contexte particuliers qui la mènera à l'infanticide. Interprétation magistrale d'Emilie DEQUENNE qui par un jeu très juste et sensible sait rendre palpable cette lente descente vers l'irréparable.

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9 janvier 2023 1 09 /01 /janvier /2023 20:02

Le sillage de la violence (1965) de Robert MULLIGAN : quatrième des sept films produits par Alan J. PAKULA, il s'inscrit dans le droit fil de cette série de production d'un cinéma traitant de la difficulté de la société en milieu rural de permettre à des individus fragiles de se sortir de leur condition sociale de part les carcans de la morale, de la religion, de la répression et du manque d'accompagnement psychologique et sociale. Ici, un mari qui maitrise difficilement sa violence est sortie de prison. Sa femme, accompagnée de leur fille, espérant après ces années de prison pouvoir renouer avec lui viennent à sa rencontre. C'est sur le temps de cette tentative de nouveau départ que le film se déroule. Par la direction d'acteurs et la mise en scène, le réalisateur sait parfaitement faire ressentir la difficulté qu'à le mari de dominer sa violence maladive et la tension que cela procure dans les tentatives de rapprochement amoureux. La violence qu'il maitrise non sans difficulté dans le cadre familiale s'exprime de manière positive par la musique. Mais également de manière négative lors de frustration en ayant recours par rien d'autres que la violence par les gestes. Les raisons ici évoqués de cette violence sont l'abandon et une mère adoptive castratrice. On peut regretter à mon sens toute remise en cause de l'incapacité de la société à proposer autre chose que le système carcérale comme solution à ces drames sociaux et maladie psychologique. Comme très souvent dans cette série de sept films, l'enfance et l'enfant sont les éléments moteurs de l'action, de l'enjeu affectif et moral. C'est un grand cinéaste de l'enfance je trouve. 

 

Rembrandt (1936) d'Alexander KORDA : porté par une interprétation comme souvent chez LAUGHTON magistrale mais non sans éclipser les autres rôles secondaires ce qui est une marque de maitrise de la direction d'acteur-e-s, le réalisateur s'attache non pas à nous montrer une exposition de tableaux mais plutôt à nous faire découvrir pourquoi, par quel événement, il va progressivement changer de regard vis à vis de son art et comment ce regard s'est concrétisé. Il y a un beau travail de composition de l'image et de lumière pour reconstituer la Hollande citadine du bord de mer et celle de la campagne. Un bon moment de cinéma et de culture populaire.

 

Macbeth (1948) d'Orson WELLES : le génie en action. Homme de théâtre, de radio et du cinéma, c'est le pouvoir de ces trois arts que retrouvons réunis ici. Au texte de SHAKESPEARE, le réalisateur en prolonge son adaptation en allant même jusqu'à prendre des libertés avec celui-ci. Mais on ne lui en voudra pas tant il sait en conserver l'esprit tout en l'enrichissant du contexte contemporain et de son art. C'est une claque magistrale pour tous les sens. Je précise que je parle de la version du réalisateur et non celle parue à l'origine sur les écrans.

En plus de la critique de DVD Classik, voici celle chez Critikat : Grandeur de la déchéance.

 

King : de Montgomery à Memphis (1970) d'Ely LANDAU et Richard KAPLAN : très beau documentaire sur les dernières années de Martin Luther KING, de l'affaire Rosa Parks jusque sa mort. Parfait pour découvrir la force de ces discours, la détermination des victimes de la ségrégation et la violence physique et raciale que la population blanche des états du Sud leur inflige...encore.

 

Magic Mike (2011) de Steven SODERBERGH : plutôt convenu.

 

Laisser-passer (2002) de Bertrand TAVERNIER : sujet rarement traité, le réalisateur nous fait découvrir les coulisses du cinéma d'Occupation produit par la maison de production allemande Continental. L'approche se fait par l'intermédiaire de deux chefs de poste en la personne de Jean AURENCHE scénariste qui refuse de travailler pour les allemands et Jean DEVAIVRE assistant-réalisateur qui en profite pour fournir à la résistance des documents et faire des actions grâce à son laisser-passer. A travers ces personnages principaux, le réalisateur en profite pour nous faire part d'une histoire du cinéma s'inscrivant dans la petite histoire de la vie sous l'occupation. Classique dans le bon sens du terme.

 

La vie privée de Sherlock Holmes (1970) de Billy WILDER : à l'origine une œuvre de 3h, la production a tout fait pour l'amputer de plus d'une heure. Néanmoins demeure une certaine cohérence qui ne nuit pas trop au film. Le réalisateur s'attache ici plus à la condition humaine du duo Holmes-Watson et finalement à une réflexion sur la création. Aussi, sous couvert des fameuses enquêtes qui font la célébrité du binôme, Billy WILDER en profite pour nous proposer comme le titre l'indique la face privée de leur relation. Du cinéma d'auteur finalement.

 

Les deux cavaliers (1961) de John FORD : pas le meilleur de John FORD, ça c'est sûr ! En fait on a l'impression que tout tourne en roue libre ! Des scènes sont maitrisées et d'autres nonchalantes. Deux éléments expliquent cela : c'est une commande et le réalisateur a perdu un ami War BOND, acteur de seconds rôles, durant le tournage, s'en détachant. C'est donc finalement une œuvre curieuse à regarder. Pour les fans du réalisateur et du western.

 

Le baron de Crac (1962) de Karel ZEMAN : Le baron de Crac (alias Baron de Münchhausen) est ici mis en histoire par un des grands maitres du film d'animation des pays de l'Est, plus particulièrement ici Tchèque. Nous sommes dans la pure poésie, fantasmagorie, surréalisme, inventivité, drôlerie, grâce, imagination. Le cinéma qui sait s'adresser à notre âme enfantine. Merveilleux.

En sus de l'avis de Critikat, celui de L'oeil sur l'écran.

 

The reader (2008) de Stephen DALDRY : très belle métaphore sur la culpabilité et le tiraillement moral entre la génération du régime nazi et celle d'après-guerre, et au-delà, d'un peuple et de sa nation. Magnifique interprétation de Kate WINSLEY tout en justesse et sensibilité. A voir.

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2 janvier 2023 1 02 /01 /janvier /2023 21:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Soprano, série de six saison et 86 épisodes.

 

Les Soprano a réussi la gageure de nous rendre quotidien la vie du microcosme mafieux d'une ville américaine du New Jersey. C'est à une petite comédie humaine à laquelle nous assistons. Grâce à la forme télévisuelle et de la série, David CHASE a réussi l'exploit d'ajouter au genre du film de mafia une dimension naturaliste, de portraitiste d'une communauté et d'une ville. Cette série est révélatrice d'une époque, d'un carrefour culturel de la télévision et du cinéma. J'y vois trois formes stylistique : le sitcom, l'inspiration du cinéma dit Nouvel Hollywood que l'on peut retrouver avec une série comme Starsky et Hutch  et bien sûr le cinéma mafieux de SCORCESE dont beaucoup d'acteurs présents dans la série en sont issus. Mais il a eut aussi la magnifique idée d'introduire une dimension humaine, directrice, qui est celle de la thérapie. Cette dimension analytique ajoute une palette supplémentaire de complexité et de finesse à l'action qui n'en devient que plus humaine car guidée par des complexes et traumas qui nous permettent de comprendre mais non pas d'excuser ses actes.

Après je peux très bien comprendre que l'on ai pas envie d'aller jusqu'au bout car il est vrai que pendant au moins trois voire quatre saisons c'est au minimum une mort par épisode qui est mise en scène ce qui peut agacer. C'est à mon sens la grosse faiblesse de la série. Même si par la suite cela diminue au profit d'intrigues plus relationnelles.

Par la suite, David SIMON, avec The Corner puis Sur écoute (The Wire) saura aller plus loin dans le naturalisme et s'extraire de la forme sitcom pour une forme plus politique et sociale de la série.

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29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 20:08

Band of Brothers, série d'une saison de dix épisodes.

Inspirée de l'œuvre de l'historien Stephen E. Ambrose, cette série retrace l'histoire des soldats de la Easy Company, du 506e régiment d'infanterie parachutée, de la 101e Division Aéroportée US (dont les membres sont connus sous le nom de « Screaming Eagles » ou « Aigles hurleurs »), de ses débuts et jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945.

Série qui aura marqué l'histoire des séries de guerre je pense par le souhait d'être le plus réaliste possible et au plus près des personnages. D'autant plus que le format permet de développer sur dix heures un panel fin de profils psychologiques divers et variés. C'est aussi une belle œuvre de propagande américaine. Je ne connais pas d'équivalent du côté soviétique.

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11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 18:53

Chronique d'un amour (1950) de Michelangelo ANTONIONI : premier long métrage du réalisateur mêlant chronique de mœurs et film noir. Magnifique chronique d'un amour crépusculaire sur fond de rapport de classe, de liaison meurtrière et d'incommunicabilité destructrice. Interprétation féminine de Lucia BOSE, pourtant jeune actrice, d'une grande richesse, faisant de l'ombre à son partenaire masculin et magnifique photographie des extérieurs par un des précurseurs du néo-réalisme italien.

 

Le gros coup (1964) de Jean VALERE : polar typique de la production des années 60. Ensemble inégale je trouve mais une interprétation d'Emmanuelle RIVA parfaite.

 

Trois vies et une seule mort (1996) de Raoul RUIZ : le plaisir de la liberté et du surréalisme au cinéma, teinté d'humour et de fantastique. Jubilatoire.

 

Le prince de New York (1981) de Sydney LUMET : réalisateur qui a souvent interrogé les institutions américaines, c'est la seconde fois après Serpico qu'il aborde la corruption de la police. Par la direction d'acteurs hors de la starification, il imprime tout au long du film un aspect documentaire et réaliste qui donne corps à cette histoire vrai. A cela s'ajoute la performance de l'acteur principal qui permet de rendre palpable la pression psychologique dont il fait preuve de la part de ses collègues mais également des institutions et dans sa vie privée. Un sommet du cinéma de Sydney LUMET que je vous invite à (re)découvrir avec par exemple 12 hommes en colère, L'homme à la peau de serpent, Point limite, La colline des hommes perdus, Le groupe, Serpico déjà nommé, Un après-midi de chien, Network, Le verdict, 7h58 ce samedi-là.

 

Le visage du plaisir (1961) de José QUINTERO : seul long-métrage du réalisateur et adaptation de Tennessee WILLIAMS, il vaut d'être vu pour l'interprétation de Vivien LEIGH qui surpasse toutes les autres. 

 

5 ans de réflexion (2012) de Nicholas STROLLER : réalisateur de Sans Sarah, rien ne va ! et produit par Judd APATOW, c'est à une excellente comédie américaine sur le mariage et le couple auquel nous assistons. De bons éclats de rire en perspective sans mièvrerie. Excellent !

 

Dance with a stranger (1985) de Mike NEWELL : par le réalisateur de Quatre mariage et un enterrement, Donnie Brasco et Harry Potter et la coupe de feu, ce film est basé sur l'histoire d'un fait divers qui verra la dernière pendaison d'une femme en Angleterre en la personne de Ruth ELLIS. De forme plutôt classique et une interprétation féminine grandiose pour le premier long métrage de l'actrice.

 

Mobile Home (2012) de François PIROT : gentil et sans prétention.

 

The red-headed woman (1932) de Jack CONWAY : ce film fait partie d'une série de 10 films de la MGM appelée Forbidden Hollywood tournés à la fin de la crise de 1929 et avant la mise en place du code moral à Hollywood. Il en résulte des films très libres moralement et esthétiquement. Ici c'est pas tant esthétiquement mais plutôt moralement. En effet, nous assistons à la montée dans la sphère bourgeoise d'une prolo qui use de ses charmes et y réussit. C'est plaisant, surprenant, enlevé, politiquement incorrect. Bref une belle surprise.

 

Du côté d'Orouët (1973) de Jacques ROZIER : typique d'un cinéma libre qui par le vecteur de la fiction cherche avant tout à capter le réel, la relation humaine, ce que l'environnement, les conditions de tournage, la liberté de mouvement de la caméra, l'improvisation, le scénario écrit au fur et à mesure sont en capacité de créer dans le liens entre les acteur-trice-s mais également face caméra et dévoilent au spectateur. Magnifique époque que ces années 70 insolentes.

Analyse de Critikat : « TROUVER UNE LUEUR DE CONSCIENCE » en supplément de celle de DVD Classik du lien dynamique du titre du film.
 

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11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 14:34

Omar (Octobre 2013) d'Hany ABU-ASSAD : thriller à cheval de la Cisjordanie et d'Israël. Efficace.

 

Heimat (Octobre 2013) d'Edgar REITZ : historique, poétique, sensible et esthétique chronique d'une famille d'un village allemand en 1842 et 1843. Elle évoque l'émigration allemande vers le Brésil et le régime féodal encore en pratique à cette époque en campagne. A noter une scène mentionnant le décret impériale sur l'usage des forets (notamment du bois mort) qui fera l'objet d'un magnifique article de Marx sur la propriété et la valeur d'usage.

C'est un prequel à la série en trois saisons tournée en 35mm de Heimat .

Autres articles :

Critikat : HEIMAT : CHRONIQUE D’UN RÊVE / L’EXODE

Télérama : Retour sur “Heimat”, la monumentale trilogie d'Edgar Reitz - Le réalisateur Edgar Reitz, père du monstre “Heimat” : “En démocratie, il est impossible de séparer le mal du bien”

 

Un château en Italie (Octobre 2013) de Valeria BRUNI-TEDESCHI : chronique bourgeoise sans grand intérêt.

 

Classic Albums: The Dark Side of the Moon (2003) de Matthew LONGFELLOW : documentaire sur la construction de l'album avec entretiens avec les protagonistes créateurs. Pour les fans mais aussi les curieux pour découvrir le processus créatif d'un album.

Autre article : Télérama Regardez ce documentaire passionnant sur le “Dark Side of the Moon” de Pink Floyd

 

Petites coupures (2003) de Pascal BONITZER : vaudeville sans grand intérêt.

 

La main du diable (1943) de Maurice TOURNEUR : adaptation de la damnation de Faust entre comédie et fantastique sous influence du cinéma expressionniste allemand de LANG et MURNAU. Assez typique du cinéma des années 40.

 

La vie domestique (octobre 2013) d'Isabelle CZAJKA : adaptation de Arlington Park de CUSK, bon film su l'aliénation au consumérisme, le patriarcat, la domination masculine et la classe moyenne. Elle reprend également l'idée du roman qui fait planer tout le long du film une terreur planante, synonyme d'un équilibre schizophrénique d'une société malade de sa frustration, de son carcan domestique et bourgeois, où le drame violent pourrait surgir, soit en direction du prolétariat, soit de sa propre classe dans le domicile familiale.

Entretien avec la réalisatrice : Isabelle Czajka, réalisatrice de “La Vie domestique” : “Le féminisme c'est aussi une question de regard” 

 

Le gouffre aux chimères (1951) de Billy WILDER : film noir, très noir mais qui malheureusement, encore maintenant, est d'une très grande actualité. Un bijou.

 

L'homme de nulle part (ou Jubal) (1956) de Delmer DAVES : western tragique d'une diversité psychologique des personnages qui en fait une œuvre d'une grande richesse humaine. Le tout dans une photographie et des paysages d'une grande beauté.

 

Colorado (1966) de Sergio SOLLIMA : très bon western italien qui n'oublie pas ce que lui doit le western américain.

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