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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 08:06

The Rat Pack (1998) de Rob COHEN : biopic sans originalité. Pour les fans. 4/10

 

Abattoir 5 (1972) de George Roy HILL : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film et la critique sur DVD Classik ici. 7/10

 

Bethléem (Février 2014) de Yuval ADLER : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film. 6/10

 

Dernière séance (2011) de Laurent ACHARD : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film. 5/10

 

Les bruits de Recife (Février 2014) de Kleber Mendonça FILHO : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film. 10/10

 

L'amour c'est gai, l'amour c'est triste (1968) de Jean-Daniel POLLET : lire l'avis partagé de Autrecinéma en cliquant sur le titre du film. 7/10

 

Goltzius et la compagnie du Pélican (Février 2014) de Peter GREENAWAY : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film. 6/10

 

Gimme the loot (2011) d'Adam LEON : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film. 7/10

 

Gloria (Février 2014) De Sabastian LELIO : lire l'avis partagé de Critikat en cliquant sur le titre du film. 7/10

 

La guerre d'Hollywood 1939-1945 (2013) de Michel VIOTTE : très bon documentaire qui en quelques 75mn nous présente un panorama de l'engagement d'Hollywood à travers ses producteurs, réalisateurs et acteurs dont longs métrages et documentaires ont servi la propagande d'engagement dans la seconde guerre mondiale, engagement qui n'était pas du tout acquis jusque Pearl Harbor. C'est la seule et unique fois où l'industrie du cinéma américain s'investira autant corps et âmes dans une guerre. Au même titre que l'économie, le cinéma américain favorisera l'hégémonie culturelle impérialiste en Europe.

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2 décembre 2023 6 02 /12 /décembre /2023 14:27

Suzanne (Décembre 2013) de Katell QUILLEVERE : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 5/10

 

La noire de... (1966) d'Ousmane SEMBENE : Depuis La Noire de… Sembène n’a eu de cesse de filmer des personnages qui, même au prix de leur vie, refusent d’en être réduits à mendier et courber l’échine. Que ce refus soit effronté ou suicidaire, il exprime à l’ennemi que son oppression ne passera plus pour une forme d’aide, que ce qui est présenté comme un don providentiel appelle à être articulé dans les termes d’un droit. 8/10

Lire des critiques sur le site AlloCiné .

 

The lunchbox (Décembre 2013) de Ritesh BATRA : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 7/10

 

Ultimo Elvis (2012) d'Armando BO : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 8/10

 

Parasite (2019) de Bong JOON-HOO : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 7/10

 

Au bord du monde (Janvier 2014) de Claus DREXEL : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 8/10

 

Camp de Thiaroye (1988) d'Ousmane SEMBENE : lire l'article de Afrique XXI en cliquant sur le titre du film. 9/10

 

Ceuta, douce prison (Janvier 2014) de Jonathan MILLET et Loïc H. RECHI : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 6/10

 

Les petites marguerites (1966) de Vera CHYTILOVA : lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film et ici celui de Dvdclassik. 10/10

 

Du sang et des larmes (Janvier 2014) de Peter BERG lire l'article de Critikat en cliquant sur le titre du film. 03/10

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11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 14:34

Omar (Octobre 2013) d'Hany ABU-ASSAD : thriller à cheval de la Cisjordanie et d'Israël. Efficace.

 

Heimat (Octobre 2013) d'Edgar REITZ : historique, poétique, sensible et esthétique chronique d'une famille d'un village allemand en 1842 et 1843. Elle évoque l'émigration allemande vers le Brésil et le régime féodal encore en pratique à cette époque en campagne. A noter une scène mentionnant le décret impériale sur l'usage des forets (notamment du bois mort) qui fera l'objet d'un magnifique article de Marx sur la propriété et la valeur d'usage.

C'est un prequel à la série en trois saisons tournée en 35mm de Heimat .

Autres articles :

Critikat : HEIMAT : CHRONIQUE D’UN RÊVE / L’EXODE

Télérama : Retour sur “Heimat”, la monumentale trilogie d'Edgar Reitz - Le réalisateur Edgar Reitz, père du monstre “Heimat” : “En démocratie, il est impossible de séparer le mal du bien”

 

Un château en Italie (Octobre 2013) de Valeria BRUNI-TEDESCHI : chronique bourgeoise sans grand intérêt.

 

Classic Albums: The Dark Side of the Moon (2003) de Matthew LONGFELLOW : documentaire sur la construction de l'album avec entretiens avec les protagonistes créateurs. Pour les fans mais aussi les curieux pour découvrir le processus créatif d'un album.

Autre article : Télérama Regardez ce documentaire passionnant sur le “Dark Side of the Moon” de Pink Floyd

 

Petites coupures (2003) de Pascal BONITZER : vaudeville sans grand intérêt.

 

La main du diable (1943) de Maurice TOURNEUR : adaptation de la damnation de Faust entre comédie et fantastique sous influence du cinéma expressionniste allemand de LANG et MURNAU. Assez typique du cinéma des années 40.

 

La vie domestique (octobre 2013) d'Isabelle CZAJKA : adaptation de Arlington Park de CUSK, bon film su l'aliénation au consumérisme, le patriarcat, la domination masculine et la classe moyenne. Elle reprend également l'idée du roman qui fait planer tout le long du film une terreur planante, synonyme d'un équilibre schizophrénique d'une société malade de sa frustration, de son carcan domestique et bourgeois, où le drame violent pourrait surgir, soit en direction du prolétariat, soit de sa propre classe dans le domicile familiale.

Entretien avec la réalisatrice : Isabelle Czajka, réalisatrice de “La Vie domestique” : “Le féminisme c'est aussi une question de regard” 

 

Le gouffre aux chimères (1951) de Billy WILDER : film noir, très noir mais qui malheureusement, encore maintenant, est d'une très grande actualité. Un bijou.

 

L'homme de nulle part (ou Jubal) (1956) de Delmer DAVES : western tragique d'une diversité psychologique des personnages qui en fait une œuvre d'une grande richesse humaine. Le tout dans une photographie et des paysages d'une grande beauté.

 

Colorado (1966) de Sergio SOLLIMA : très bon western italien qui n'oublie pas ce que lui doit le western américain.

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6 août 2022 6 06 /08 /août /2022 20:11

Le fils unique (1936) de Yasujiro OZU : le style d'OZU s'affirme sans toutefois totalement s'émanciper du cinéma occidental, ce qui viendra quelques années plus tard. C'est son premier film parlant. Et il aborde le son comme un nouveau vecteur d'enrichissement de mise en espace, de suggestion et d'élargissement hors de l'écran, hors caméra. Tout comme la musique utilisée en parcimonie.

C'est ici à un attachement principal à la relation entre une mère et son fils que nous sommes conviés, le père étant décédé. Comme souvent avec OZU, c'est l'occasion également de décrire la société japonaise. Ici celle de la précarité d'avant-guerre durant laquelle beaucoup de provinciaux seront monté à Tokyo chercher la promesse d'un travail bien rémunéré en échange du sacrifice le plus souvent des parents pour payer les études ou l'abandon de leur travail ou échoppe pour espérer trouver mieux à la grande ville où le chômage sévit.

C'est comme souvent avec ce réalisateur tout en poésie et économie d'effets et d'actions. Il ravira son public car il est un film charnière de sa carrière tout comme un document tant cinéphile que sociologique sur le Japon d'avant-guerre.

 

Gravity (Octobre 2013) d'Alfonso CUARON : rarement on aura ressenti au cinéma la sensation du vide et de l'espace si ce n'est dans certaines séquences de 2001, Odyssée de l'Espace de KUBRICK. Très bon film sur la dépression, la fragilité de l'humain, le vide, la mort, la matière et l'humanité. Avec peut-être quelques longueurs et facilités mais globalement on passe un bon moment.

 

Parlez-moi de la pluie (2008) d'Agnès JAOUI : bof !

 

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (Octobre 2013) de Jean-Pierre JEUNET : çà manque un peu de fraicheur , de spontanéité, de bricolage et de folie.

 

Prince of Texas (Octobre 2013) de David Gordon GREEN : un film formaté Sundance..

 

Une bouteille à la mer (2010) de Thierry BINISTI : un film du dimanche sur le conflit israélo-palestinien pour adolescent.

 

La vie d'Adèle : chapitres 1 & 2 (Octobre 2013) d'Abdellatif KECHICHE : très intense et sensuelle découverte de l'amour interprétée par deux magnifiques comédiennes. On peut néanmoins regretter des scènes d'amour un peu longues et une approche sociologique de l'amour homosexuelle plutôt caricaturale. 

 

Les enfants loups : Ame et Yuki (2012) de Mamoru HOSODA : par le truchement du fantastique et encore ici dans le cadre d'une famille monoparentale (le père est décédé), c'est une magnifique œuvre sur l'éducation à la différence et le passage au monde adulte et la solidarité. Le tout de manière subtile et sensible. Pour toute la famille.

 

Prisoners (Octobre 2013) de Denis VILLENEUVE : après Incendies, que je vous invite vivement à découvrir si ce n'est déjà fait, le réalisateur signe ce thriller bien moins maitrisé d'un point de vue scénaristique. Une heure de moins lui aurait évité de s'empêtrer dans des suggestions sans queues ni têtes, comme s'il avait voulu faire "à la façon de" (on pense à Zodiac ; Seven ; Mystic River) alors que l'on sent bien dans la première demi-heure qu'il y a matière à retrouver ce qui a fait sa force dans Incendies. Cela reste néanmoins un bon thriller pour les fans de ce genre. La direction d'acteur est parfaite (quel plaisir de retrouver Paul DANO), la photographie et les décors poisseux à souhait et le suspens présent malgré tout.

 

Jin-Roh, la brigade des loups (1999) de Hiroyuki OKIURA : adaptation contemporaine du conte Le petit chaperon rouge dans un Japon en guerre civile. A voir.

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14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 19:42

Blade trinity (2004) de Davis S. GOYER : dernier de la trilogie, son échec relatif au box-office a fini de l'orienter vers les différentes tentatives proposées de suite éventuelle. Aussi sommes-nous en face d'une œuvre batarde qui de part ses hésitations gâchent une fin qui aurait pu être à la hauteur des deux premiers opus. Dommage.

 

Elektra (2004) de Rob BOWMAN : de la série Z qui se prends au sérieux. Du coup, aucun intérêt.

 

Lola (1961) de Jacques DEMY : l'acmé du cinéma français. La liberté de la Nouvelle vague associée aux charmes de la comédie musicale américaine. Avant les Parapluies de Cherbourg, DEMY nous offre ici une oeuvre pleine de poésie, de charme, de délicatesse, d'intelligence tout en étant une oeuvre à portée sociale et de réflexion sur le bonheur. Tout est parfait. Le jeu des acteurs, la lumière, le cadre, la musique, l'équilibre entre les scènes intimes et les extérieurs. Nous sommes dans une chorégraphie. Et même s'il n'y a l'interprétation que d'une chanson, les mouvements de caméra et la voluptuosité des dialogues font que nous sommes constamment embarqués dans une danse. C'est un pur bonheur.

En plus de DVDClassik, avis de Critikat : L'IDÉE DE COMÉDIE MUSICALE

 

Frances Ha (Juillet 2013) de Noah BAUMBACH : récit tout en douceur et délicatesse d'une amitié et de la construction en parallèle de sa propre vie, avec et sans l'autre. De par l'expérience constamment renouvelée, elle réussira à faire son bout de chemin et creuser son sillon. Un petit moment de bonheur au cinéma.

 

Ma meilleure amie, sa sœur et moi (Juillet 2013) de Lynn SHELTON : marivaudage moderne et sympathique.

 

Dans un jardin je suis entré (Juillet 2013) d'Avi MOGRABI : Sur fond de partage d'histoire familiale et de retour sur les lieux de l'enfance, un documentaire sensible et intelligent sur l'amitié entre un israélien et un arabe.

 

X-Men, le commencement (2011) de Matthew VAUGHN : quatrième tourné et premier à visionner car il retrace l'histoire de la rencontre et les raisons qui amènent à l'ouverture de l'école des X-Men. C'est le plus passionnant car s'attachant à raconter les origines, et donc au plus près de la psychologie des personnages. Ce qui permet du coup un équilibre entre l'intime et le spectaculaire.

 

X-Men : days of future past (2014) de Bryan SINGER : par le réalisateur des trois premiers. Assez spectaculaire et crépusculaire. On peut regretter malgré tout un scénario un peu faiblard qui du coup étire des scènes et fait perdre de la dynamique. N'apporte pas grand chose à l'ensemble du cycle.

 

X-Men : apocalypse (2016) de Bryan SINGER : bon là le pépère faut qu'il arrête. Il est fatigué. Complètement nul. Dommage car il permet à des personnages de se développer, notamment Jean dont son rôle sera prépondérant dans le suivant.

 

X-Men : dark phoenix (2019) de Simon KINBERG : dernier en date. Et qui rattrape la série au regard des deux derniers. Jean prend toute la place qu'elle méritait au regard de ses pouvoirs. X-Men va perdre un de ses personnages principal mais ils vont sortir de cette épreuve soudés. Réalisation équilibrée et rythmée sur un temps d'1h50 qu'aurait mérité les derniers opus. Ce n'est peut-être qu'un au revoir qui finit bien. 

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4 juillet 2021 7 04 /07 /juillet /2021 19:56

Love & secrets (2010) d'Andrew JARECKI : inspiré d'une histoire vrai, un thriller où semblent égarés GOSLING et DUNST. Sans grand intérêt.

 

Un été en Louisiane (1991) de Robert MULLIGAN : ultime pépite du réalisateur, une très juste observation sur l'éveil de l'amour et de la sexualité et les relations familiales.

 

L'esprit de 45 (Mai 2013) de Ken LOACH : documentaire militant sur les conquis sociaux suite à la victoire travailliste de 45 jusque la crise de 70 et l'arrivée dans les années 80 de Thatcher et le démantèlement du service public et la politique libérale de l'école de Chicago. Moment d'histoire, c'est également un appel à la gauche anglaise et aux citoyens anglais à se mobiliser pour retrouver l'esprit de 45 afin de mettre en place une politique socialiste.

 

Le passé (Mai 2013) d'Asghar FARHADI : un passé où non-dit, quiproquo et sentiments persistants agissent sur le présent, rendant justement sa clôture douloureuse. Une mise en scène subtile, délicate, adaptée aux sentiments, accompagnée de dialogues justes et non manichéens avec toujours une petite touche de suspens dramatique dénonciateur d'un travers social, ici l'exploitation de sans-papier. Pour ceux qui aime son cinéma.

 

Charlie et la chocolaterie (2005) de Tim BURTON : un cauchemar. L'horreur capitaliste. Plus un être humain dans l'unité de production à part le propriétaire. Enfin, pas complètement. Plutôt des clones esclaves des désirs du maître. Tout le monde il est licencié tout le monde il est content. C'est l'individu-roi. Esthétiquement, tout est lisse, passé aux filtres des logiciels de corrections des imperfections humaines. Il est où l'humain ?

 

Major Dundee (1965) de Sam PECKINPAH : enfant terrible du cinéma américain, ce film fut atrocement mutilé et pâtit d'un déséquilibre qui malgré cette version plus longue n'est pas rétabli. Aussi, on sent bien que des éléments de relations entre personnages ne sont passez développés, que des situations sont un peu tirées par les cheveux. Cela n'empêche pas d'autres bien plus élaborées et des scènes au style typique de ce réalisateur; A voir donc pour ceux qui l'apprécient mais à éviter pour aborder son cinéma. Préférez Coups de feu dans la Sierra, La horde sauvage, Les chiens de paille, Le guet-apens, Pat Garret et Billy le Kid, Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia, Croix de fer, Le convoi, Osterman week-end.

 

Les amants de Montparnasse (Montparnasse 19) (1958) de Jacques BECKER : inspiré de la vie de MODIGLIANI, œuvre globalement réussie qui souffre malheureusement de la présence de Gérard PHILIPPE et de son jeu un peu trop théâtrale qui gâche le réalisme des scènes.

 

Le feu follet (1963) de Louis MALLE : porté par une interprétation magistrale de Maurice RONET, nous assistons ici aux dernières heures d'un suicidé de la bourgeoisie parisienne. Adaptation du roman éponyme de DRIEU LA ROCHELLE, dialogue, lumière, mise en scène et interprétation font de cette oeuvre un petit bijou.

 

Je suis curieuse (version jaune) (1967) de Vilgot SJÖMAN : film sur le film, c'est à un cinéma de grande liberté auquel nous avons affaire. Politique, social, féministe, docu-fiction, il y a un réel plaisir à suivre Lena et ses pérégrinations. Une bouffée d'air et encore proche de notre réalité. Une belle découverte.

 

 

Mafioso (1962) d'Alberto LATTUADA : le traditionalisme sicilien : son île, son soleil, ses traditions ancestrales, ces villageois, la famille, la mafia...et l'exécution. Où comment un voyage se termine par un meurtre. Une grande maîtrise de la mise en scène entre comédie et drame. Superbe.

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13 avril 2021 2 13 /04 /avril /2021 18:43

Inside Daisy Clover (1965) de Robert MULLIGAN : chronique d'une enfant star de comédie musicale propice à une critique acerbe d'un milieu du cinéma hollywoodien qui exploite le talent des enfants pour leur propre intérêt surtout pécunier mais pas que. Belle performance de Nathalie WOOD, enfant star elle-même et présence de Robert REDFORD dans sa période de jeune premier tombeur de ses dames mais néanmoins homosexuel. Une parfaite maitrise de la mise en scène entre le côté coulisse du cinéma de comédie musicale avec un éclairage qui fait penser à West Side Story et cette sous-couche impertinente et nauséeuse derrière la façade ripolinée du cinéma-bisness. C'est pour moi le premier film que je découvre de Robert MULLIGAN (cliquez sur le lien hypertexte pour en savoir plus), réalisateur connu pour un Eté 42.

 

Du silence et des ombres (1963) de Robert MULLIGAN : très belle adaptation, inspirée d'une histoire vraie, de la nouvelle d'Harper LEE Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur . Tout d'abord un magnifique regard sur l'enfance et l'éducation : comme le suggère l'affiche, c'est principalement par le regard des deux protagonistes que l'histoire nous est contée. Aussi la mise en scène participe à transmettre leur état d'esprit sur les moments qu'ils vivent. C'est également de ce fait une interrogation sur la perte de l'enfance et sa construction à travers le prisme de la vie des adultes qui interroge et façonne notre être. Puis c'est l'occasion aussi de découvrir un mode de vie, une communauté qui se reconstruit doucement après le crack de 1929 et son lot de misère économique. Et enfin c'est une dénonciation de la ségrégation raciale par l'entremise de la trame principale qui est le procès d'un ouvrier agricole noir accusé d'avoir violé une jeune femme de quinze ans et qui est l'occasion d'un plaidoyer anti-raciste de grande intensité et merveilleusement interprété.

Je vous invite également à lire, en plus de la critique de DVD Classik (lien hypertexte du titre), celle sur Critikat .   

 

Charisma (1999) de Kiyoshi KUROSAWA : une fable écologique sur la vie, l'anthropocène et la mort par un réalisateur que je découvre également. Pas de spectaculaire, pas d'effets spéciaux mais une capacité à instiller du mystérieux et comique particulier au cinéma japonais. Et un rapport à la nature, à l'arbre qui évoque, comme avec l'art du bonzaï, cette volonté toute humaine de vouloir maitriser la nature.

 

Kaïro (2001) de Kioshi KUROSAWA : on baigne ici dans un des aspect traditionnel de la culture japonaise, à savoir la réincarnation des âmes en fantômes. Avec pour toile de fond le traumatisme nucléaire et les relations humaines par l'intermédiaire des réseaux et la place prépondérante du numérique. C'est également sur la réalité du recours assez courant au suicide chez les jeunes. Au final, c'est une vision plutôt pessimiste de la jeunesse japonaise qui subit plutôt qu'elle ne résiste. Du moins celle qui peuple les grandes villes.

 

La nouvelle Eve (1999) de Catherine CORSINI : comment dire...la chute vertigineuse de la comédie française qui ne finit pas de sombrer.

 

Le privé (1973) de Robert ALTMAN : transposition de l'univers et de son personnage emblématique de Marlowe propre à CHANDLER des années 50 dans les années 70 et l'Amérique de NIXON qui signe la fin de l'american way of life. Nous sommes dans la débâcle au Viet-Nam, le Nixon gate, la fin du flower power réduite à une petite communauté bourgeoise étanche au monde extérieur et le trafic de stupéfiant qui va engendrer argent et individus dégénérés. Cette décrépitude sociale aura raison de la nonchalance de notre privé qui finira par adopter une radicalité qui annonce d'autres personnages de fiction à venir comme l'inspecteur Harry.

Lire également l'article sur Critikat.

 

Toni (1935) de Jean RENOIR : issu d'un fait divers, tourné dans l'ordre chronologique de l'histoire, avec des acteurs amateurs, ce film influencera le néo-réalisme italien et la nouvelle vague française. Tout comme dans Le fleuve du même réalisateur et PASOLINI dans ses adaptations de tragédie grecque sur les lieux et avec des amateurs,  RENOIR filme une tragédie méditerranéenne comme un documentaire et aussi sec que l'espace où elle se déroule.

 

L'attentat (Mai 2013) de Ziad DOUEIRI : tentative de compréhension et d'explication chez l'un et chez l'autre de ce qui amène un peuple à se haïr autant. Tentative désespérée tant le conflit israélo-palestinien à ces origines voilà presque un siècle et que s'accumulent les raisons de désespérer et se complexifie les sujets de sa compréhension.

Court entretien avec le réalisateur : Ziad Doueiri, réalisateur de “L'Attentat” : “Le Liban ne dissocie pas l'art de la politique”

 

Entrée du personnel (Mai 2013) de Manuela FRESIL : documentaire précieux et sensible sur l'âpreté et les conditions de travail dans les abattoirs. Magnifique démonstration de l'aliénation physique et mentale, de l'exploitation ouvrière, intrinsèque à la productivité capitaliste avec pour seul objectif de répondre au diktat de la rentabilité et du profit. Elle est la preuve vivante de la contradiction interne du capitalisme qui pour faire face à la baisse tendanciel du taux de profit concentre le capital (entreprises de plus en plus grosses avec de nombreux sous-traitants), investit dans des machines (travail mort) pour augmenter la productivité tout en sollicitant du travail vivant de plus en plus destructeur de l'humain, ce qui réduit la main d'œuvre et la précarise, contrainte pour subvenir à ses besoins, à accepter des salaires de misères ce qui diminue d'autant la capacité d'achat. Et du coup, de ce fait, continue à chercher à baisser ces coûts, effet accéléré par une concurrence mondiale. A voir.

Article supplémentaire sur Bastamag : « Entrée du personnel » : une chronique de la déshumanisation du travail au sein des abattoirs .

 

Evil Dead (Mai 2013) de Fede ALVAREZ : pourtant producteur du film, remake osez mais passable du film culte de Sam RAIMI. J'invite donc plutôt à le considérer comme une métaphore horrifique, un cauchemar gore, sur les affres de la désintoxication à l'héroïne. Mais cela ne tient qu'à moi ;-). A éviter pour les fans.

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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 19:23

A 5 heures de Paris (2009) de Léon PRUDOVSKY : comédie romantique délicate et attachante très bien jouée. Une facette de la société israélienne.

 

Le voyage de Mr Crulic (2011) d'Anca DAMIAN : inspiré d'une histoire tragiquement réelle, ce film d'animation colle parfaitement à dénoncer la montée de la xénophonbie et de son absurdité. A portée pédagogique. Une fois encore, le cinéma d'animation d'Europe de l'Est montre la qualité de son cinéma d'animation.

 

Oh Willy... (2012) d'Emma de SWAEF et Marc James ROEL : film d'animation en motion control étrange et poétique sur le deuil. Une curiosité aux 75 récompenses malgré tout !

 

40 ans mode d'emploi (Mars 2013) de Judd APATOW : du film de bobos pour bobos...américain.

 

Les amants passagers (Mars 2013) de Pedro ALMODOVAR : Pedro s'est fait plaisir et ça se voit. Une belle comédie en hommage à la comédie américaine. Plaisant.

 

Camille Claudel 1915 (Mars 2013) : pour la performance de BINOCHE et la direction d'acteurs. Manque néanmoins le réalisme poétique de BRESSON.

 

El premio (Mars 2013) de Paula MARKOVITCH : film poignant sur la souffrance d'une enfant de résistante durant la dictature d'Argentine. A voir à partir de neuf ans.

 

No (Mars 2013) de Pablo LARRAIN : la rivalité entre deux directeurs de campagne lors du référendum chilien qui verra la chute de PINOCHET. Ne soyez pas surpris par la qualité de l'image...le réalisateur l'a trafiquée pour lui donner un aspect vieille caméra vidéo des années 80 ce qui lui permet  un point de vue documentaire, télévisuel : un supplément de réalité. La communication au service du politique...pour un bien ici...pour un mal par ailleurs.

 

The place beyond the pines (Mars 203) de Derek CIANFRANCE : du bon et du très bon...inégal donc...pour les fans de GOSLING.

 

Queen of Montreuil (Mars 2013) : du bobo poétique à défaut de réalisme.

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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 19:16

Tu honoreras ta mère et ta mère (Février 2012) de Brigitte ROUAN : typiquement le genre de film français que je hais. En pleine crise de la Grèce, des bourgeois qui se réunisse pour malgré tout faire un  festival. Insupportable et inutile.

 

Wadjda (Février 2012) d'Haifaa AL-MANSOUR : incroyable ! un film saoudien réalisé par une femme et féministe ! Et en plus il s'adresse autant aux enfants qu'aux adolescents et adultes. De manière subtile, la réalisatrice dénonce le patriarcat et le combat des femmes pour s'émanciper un tant soi peu. A voir.

 

La chevauchée de la vengeance (1959) de Budd BOETTICHER : un western d'une grande modernité. Il est précurseur de bien des westerns de vengeance et crépusculaire. Tout est réglé comme du papier à musique, équilibré et les rôles sont tenus à merveille. Du très grand western.

 

Network (1976) de Sydney LUMET : grand cinéaste de son temps et très fin observateur de la société, il signe là d'un film que je nommerais d'anticipation. En effet, il a su capter le poids de plus en plus essentielle de l'entertainment sur le véridique. En extrapolant, on pourrait même y trouver le langage de la post-vérité des populistes à la JOHNSON (et le brexit) dans le personnage du prophète. Et cerise sur le gâteau, une scène complètement délirante digne de Docteur Folamour où un financier définit ce qu'est le Capitalisme à son prophète-vedette. A revoir !

 

Closer (2004) de Mike NICHOLS : comédie de mœurs un peu longuette. N'est pas Woody ALLEN qui veut.

 

Thor (2011) de Kenneth BRANAGH : de bonne facture car servi par un réalisateur chevronné et classique. S'il fallait en voir qu'un, c'est celui-là.

 

Thor : le monde des ténèbres (2013) d'Alan TAYLOR : suite pas désagréable qui complexifie un peu plus le scénario mais qui aurait dû s'arrêter là. Le troisième sera catastrophique.

 

Ant-Man (2015) de Peyton REED : voilà un film de la sage Marvel qui fait du bien, qui rafraîchit. Nous ne sommes pas bombardés d'effets spéciaux grandiloquents. Et cette atmosphère de série B nous ferait presque oublié ses pouvoirs. Agréable.

 

Captain America : civil war (2016) d'Anthony et Joe RUSSO : troisième opus et deuxième pour les frères RUSSO, on sent bien qu'ils ont pris du plaisir à le faire. La connaissance certaine des différents personnages, de leurs pouvoirs et psychologies, la maîtrise des scènes d'actions, le tout mêlé d'humour et de surprises scénaristiques en font un film équilibré, abouti et mature. Son petit côté DC Comics est un plus qui en fait le meilleur de ceux évoqués dans cette dizaine.

 

Docteur Strange (2016) de Scott DERRICKSON : lorgnant du côté ésotérique, mêlé d'hindouisme, nous voilà plongé de nouveau dans le côté série B de la saga Marvel. Les effets spéciaux à la Inception sont un peu lourdingues mais l'humour et le délire sur le temps rééquilibre la perception. Un format plus court eu été plus efficace. A suivre comment il s’intégrera par la suite dans la saga.  

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 20:17

Bachelorette (Octobre 2012) de Leslye HEADLAND : comédie féminine trash propice à une réflexion politiquement incorrecte sur les relations amoureuses. Plaisant.

 

In another country (Octobre 2012) de Hong SANG-SOO : composition libre et maîtrisée d'une histoire aux multiples orientations propice comme souvent avec ce réalisateur à une réflexion continuée sur les liens fragiles qui unissent les couples et les êtres qu'ils rencontrent. Je vous invite à découvrir le film à travers une critique du film et un journal de bord audio par Isabelle HUPPERT elle-même.

 

Khaos, les visages humains de la crise grecque (Octobre 2012) d'Ana DUMITRESCU : Au travers de trois témoignages, la crise grecque vécue par ceux qui la vivent. 

 

Paperboy (Octobre 2012) de Lee DANIELS : un thriller qui sous une forme plutôt classique nous invite malgré tout à quelques moments tendus et scènes cultes. Belle interprétation de Nicole KIDMAN.

 

Rêve et silence (Octobre 2012) de Jaime ROSALES : trop contemplatif pour moi...j'ai craqué...et j'ai quitté.

 

Tempête sous un crâne (Octobre 2012) de clara BOUFFARTIQUE : chronique réaliste et attachante d'enseignants et de ses élèves en ZEP. Où l'enseignement comme je l'aime.

 

Une famille respectable (Octobre 2012) de Massoud BAKHSHI : en utilisant le genre du thriller, le réalisateur en profite pour dénoncer un pays, l'Iran, de plus en plus contaminé par le Capitalisme et la corruption où les femmes restent les plus attachées aux valeurs familiales et de probités. A voir.

 

Captain America : le soldat de l'hiver (2014) d'Anthony et Joe RUSSO : second opus, celui-ci est beaucoup plus noir. Pas déplaisant.

 

Un dimanche comme les autres (1971) de John SCHLESINGER : un triangle amoureux dans la bonne société anglaise qui verra l'objet de tous les désirs prendre son envol. Typique de la production des années 70 et de l'amour libre naissant.

 

Carrément à l'Ouest (Mai 2001) de Jacques DOILLON : confrontation amoureuse entre deux mondes socialement opposés : la bourgeoisie parisienne et la banlieue. Du DOILLON pure souche avec des dialogues amoureux de grande qualité tout en passion à la linguistique. La direction d'acteurs est d'une liberté des plus juste. Du grand art.

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