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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 21:20

139621-b-mary-and-max Quelle claque ce film! Du pur bonheur! Le film d'animation comme je l'aime! Un chef d'oeuvre!

D'une histoire qui semble banal (deux êtres solitaires qui par le fruit d'un choix hasardeux entretiennent une correspondance de 20 ans), Adam ELIOT en fait un pur diamant. De leur univers noir comme la suie (à la Tim BURTON, en plus réaliste), leur relation fera naître des instants de couleurs vivent. Des purs moments de poésie digne des "Fleurs du mal" de BAUDELAIRE. Une inventivité, une imagination à chaque plan. En plus des personnages principaux, le film est parsemé de secondaires qui enrichissent constamment les séquences. On ne se lasse pas de les voir et revoir. Un regard trés noir mais d'une tendresse infinie. Vous pouvez préparer vos mouchoirs!


 

Avis de Télérama

Renseignements divers (fiche technique, filmographie...)


Note: 10/10

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 10:07

450px-Constanza- Denkmal des Ovid "[...] écrire sans être lu c'est danser dans le noir". Extrait des Pontiques

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 09:52

oneworldinrelation.jpg"La pensée unique frappe partout où elle soupçonne de la diversité"

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 23:32

19154127-r 160 214-b 1 CFD7E1-f jpg-q x-20090814 023433 Un chauffeur de taxi,  "Solo",  prend un client, "William". Il est âgé, taciturne. Il demande à "Solo" de le conduire deux semaines plus tard à "Blowing Rock", une montagne où la neige ne tombe pas car elle retourne aussi vite dans le ciel tant le vent est violent. La course est sans retour. A partir de ce moment, "Solo" fera tout son possible pour le faire changer d'avis.

En parallèle à cette intrigue principale, le réalisateur en profite pour décrire la vie de "Solo" (sa famille, ses potes, ses rêves, son travail) et par la même la vie de sans grade des états-unis. Et le contraste est saisissant entre "Solo" qui est le symbole de la vie et "Wuilliam" celui de la mort. En effet, je trouve que le film est avant tout une parabole sur la mort, sur la manière dont on la perçoit tout au long de sa vie. Car tout destin de la vie est la mort, dés la première seconde. Et dés la première seconde du film, nous sommes en compagnie de Solo et de Wuilliam. Et à la fin du film, après la naissance du garçon de Solo, il accompagnera Wuilliam à sa dernière destination mais tandis qu'ils montent ensemble accompagnés d'Alex, la fille de sa femme, Solo s'écarte du chemin final avec Alex tandis que Wuilliam continue son chemin vers le royaume d'Adés. Nous restons sur les deux protagonistes et Alex décide de monter au sommet de "Blowing Rock". Solo est devant, faisant en sorte qu' Alex ne s'approche pas de trop. La scène finale est symbolique de la montée au ciel.

Un film à voir en famille, une belle histoire humaine. 

Avis de Télérama

Renseignements divers (fiche technique, filmographie, ...)

 

Note: 9/10

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 22:46

9782879290652 Une enfance banale dans l'Arkansas, une jeunesse turbulente pendant la Grande Dépression, un mariage, une naissance, des années de solitude, un cancer. En se penchant sur la vie de sa mère, qu'il a tendrementt aimée, Richard FORD découvre que le grand secret, c'est qu'il n'y a pas de secret. Aussi la réponse à la question est: rien. Il ne s'est rien passé - de notable, de mémorable, d'extraordinaire.

"Le pittoresque n'existe que dans l'esprit des insensés", écrit Richard FORD. Il s'agit pour lui de "capter quelque chose qui tient à l'essence de la vie", en la décapant à l'extrème de toute anecdote, de tout pathos. Ce qui reste, c'est alors ce que Richard FORD se refuse de nommer ("A-t-on jamais une relation avec sa mère ? Non, je ne crois pas"), le sentiment poignant d'une perte, et celui, mystérieux, d'une identité profonde entre la mère et le fils.

Editions de l'Olivier - mai 1994 pour la traduction française -  74 pages

 

Je me suis permis de reprendre le texte d'origine du livre car il résume bien ma pensée. Cela se lit facilement, d'une traite (74 pages). Une bien belle relation mère-fils décrite. Se reconnaitrons particulièrement ceux qui comme lui vivent les dernieres années de leur mère veuve jusqu'à la mort. Un simple et beau livre.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 13:53

19151198-r 160 214-b 1 CFD7E1-f jpg-q x-20090807 042842

Le festival de Woodstock du côté de ceux qui l'on créé et de son public.

A l'occasion de son trentenaire, Ang LEE a voulu et réussi à en faire un témoignage personnel touchant et humoristique (voir le lien vers Télérama) avec des personnages dignes (et dont beaucoup on participé et on témoigné pour apporter le plus de vérité possible au scénario) de cette fabuleuse aventure.

C'est l'occasion de passer un bon moment en famille et également de partager nos souvenirs suite à cet évènement. En ce qui me concerne, j'avais seulement deux ans au moment des faits mais cela me rappelle le jour où j'ai vu le documentaire  de Michael WADLEIGH (1970). Certainement en 1975, à ROUEN, au cinéma de quartier de la Grand'mare. J'y suis allé accompagné de mes frères. La salle était bondée. Je suis resté debout durant les 3 heures de la projection et cela a été mon premier choc musical et générationnel. Quelle claque! Ce nombre incroyable de personnes, tous des hippies, une multitude de musiciens dont je découvre l'existence pour la majeure partie pour la première fois. Ceux qui m'ont laissé un souvenir impérissable c'est Ritchie EVANS, Joe COOCKER, les WHO, SANTANA, Jimie HENDRIX et la fameuse séquence de la glissade dans la boue recréée dans le film et qui symbolise une nouvelle renaissance pour deux des personnages du film dont le principal.

Les personnages sont truculents. C'est une belle invitation à découvrir l'ambiance et l'époque avec tout ce que cela comporte en termes sociologique, politique, humain et également la fin proche de cette mouvance hippie qui aura réussie à montrer à la face du monde que le peuple peut changer le cour de l'histoire (le mouvement hippie participera activement à la fin de la guerre au Vietnam).

Une belle illustration en ait encore donnée avec le "Printemps arabe"! Vive la liberté!

Notes: 8/10

 

Renseignements divers (fiche technique, filmographie, ...)

Interview sur Télérama



Notes des autres films d'Ang LEE que j'ai vu:

Garçon d'honneur Garçon d'honneur (1993) 8/10   Raison et sentiments Raison et sentiments (1996) 8/10

The Ice Storm Ice storm (1998) 9/10                     Tigre et dragon Tigre et dragon (2000) 9/10

Hulk Hulk (2003) 7/10                               Le Secret de Brokeback Mountain Brokeback mountain (2006) 10/10

Lust, Caution Lust, caution (2008) 9/10                                   


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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 00:10

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Un ami d'enfance débarque un soir sans prévenir. Lors d'une soirée bobo bien arrosée, ils décident de tourner ensemble un film porno artistique d'un couple de mecs hétéros qui font l'amour pour la première fois pour un festival nommé "Humpfest" (qui existe réellement).

Ce projet va être l'occasion pour eux de se rapprocher, de se retrouver après des années séparés où l'un décide de fonder une famille et l'autre est sur la route. Quelques jours vont suffir pour que leur vie soit chamboulée et leur permette d'avoir un regard neuf pour les décisions futures.

Le film est tourné en caméra épaule, avec un éclairage trés roots, comme un documentaire. Une grande place est faite à l'improvisation dans la direction d'acteur et cela apporte une fraicheur incontestable. Les acteurs sont très bon.

Le film est traité comme une mise en abîme. En effet, le projet des deux protagonistes est en fait celui de la réalisation et sans scènes érotiques ni encore moins porno le projet artistique arrive à son terme et le film aurait trés bien pu être projeté au Humpfest. C'est au Sundance festival et au Festival de Cannes qu'il a continué sa carrière. Le film se termine sur le routard qui rigole en revisionnant l'introduction de leur début de film, en présage des bons moments que le futur spectateur aura à visionner le film

Note: 9/10

Interview sur Télérama

Renseignements divers (fiche technique, filmographie, ...)

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 13:31

55446 

Qu'est ce que j'ai brai (pleurer en chti). C'est un film magnifique, d'une grande sincérité, sensible, émouvant, fraternel. Tout est juste (décor, musique, jeu des acteurs, casting, chants, rythme, montage, réalisation). Cela mérite les 5 oscars de récompense. En dehors du fait religieux (on y adhère ou pas), on ne peut qu'être touché pas cette chronique familiale galloise (amour, humour, drame...). La photo est époustouflante, certaines images font penser à des peintures religieuses italiennes du 17ème. A voir et partager en famille!


Note: 10/10 


Avis complémentaire

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 21:06

Sexe, mensonges et vidéo Sexe, mensonges et vidéo (1989) 8/10             

Schizopolis Schizopolis (1997) 8/10

Pleasantville Pleasantville (1999) (Producteur) 8/10            

L'Anglais L'anglais (1999) 6/10

Erin Brockovich, seule contre tous Erin Brockovich, seule contre tous 7/10         

Traffic Traffic (2001) 10/10

Ocean's Eleven Ocean's eleven (2002) 8/10                                  

Insomnia Insomnia (2002) (Producteur) 6/10

Loin du paradis Loin du paradis (2003) (Producteur) 10/10  

Ocean's Twelve Ocean's twelve (2004) 7/10

Keane Keane (2005) (Producteur) 8/10                        

Good Night, and Good Luck. Good night, and good luck (2006) (Producteur) 7/10

Bubble Bubble (2006) 6/10                                                  

Ocean's 13 Ocean's 13 (2007) 7/10

Michael Clayton Michael Clayton (2007) (Producteur) 6/10    

Che - 1ère partie : L'Argentin Che - 2ème partie : Guerilla Che (2009) 9/10

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:39

Je vous propose par l'intermédiaire de ces liens de vous mener sur des sites où vous trouverez la bande annonce, des images, des éléments techniques, des critiques.... au cas où! Ensuite, je vous ferais par de mon avis. Je pense à ce jour agir de la même manière avec mes différents articles mais n"hésitez pas à me faire part de vos remarques sur ce procédé ou des astuces pour améliorer. Voici l'article.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un film de bonne tenue, bien maîtrisé, avec de bons acteurs, une adaptation romancée d'une histoire vraie traitée de manière comique comme le fait souvent SODERBERGH (Bubble, Schizopolis, la série des Océan's...). L'ambiance rétro est fort bien rendue (décors, costumes, musique, graphisme...). C'est une critique légère mais malgré tout présente de la société américaine, de sa paranoïa qui la pousse à croire un peu trop facilement à cette histoire, ne regarder que ce qu'elle voit au bout de son nez, ne pas chercher à en savoir davantage; du capitalisme également car finalement celui qui en prend le plus c'est bien le citoyen et la firme et ses dirigeants s'en sortiront pas si mal (je pense à l'affaire KERVIEL et la Société Générale). Le personnage principal est attachant et les seconds rôles sont tous très justes. Ce n'est donc pas le meilleur film sur l'histoire d'un escroc (je préfère "Arrête moi si tu peux " de SPIELBERG par exemple). Cela manque de punch, de virtuosité, c'est filmé de manière pépère. Mais bon, vu la quantité de bon film qu'il réalise et qu'il produit, il a bien droit de ce faire plaisir de temps en temps, sans se forcer et nous faire passer malgré tout un bon moment.

NOTE: 6/10

 

Avis complémentaire

Site officiel du film

Renseignements divers (fiche technique, filmographie, ...)


 

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