7 février 2012
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C'est le deuxième livre que je lis de cette auteur. Comme le précédant ("La servante écarlate"), le personnage principal est une femme, elle est privée de liberté de mouvements car enfermée, du moins inscrite dans un espace restreint et elle raconte son histoire. Par contre, dans celui-ci, un personnage nous permet de nous "évader" et découvrir la société, société que la prisonnière découvrira 29 ans d'enfermement plus tard. C'est une magnifique histoire cousue de main de maître par Margaret ATWOOD. C'est l'occasion de découvrir la condition de la femme canadienne fin 19ème, mais condition que l'on devine ne pas être unique tant elle a du être partagée par tant d'autres. Partagée le quotidien de cette jeune fille (de sa naissance à sa grâce) et à travers elle, de ses parents, frères et soeurs, compagnons de passage, amoureux, amies, de l'Irlande au Canada, dans les années 1840, début de la civilisation industrielle et de la guerre de Sécession américaine. Découverte également du balbutiement de la recherche sur les maladies psychologiques à travers le docteur qui va tenter de découvrir la vérité, mais Vérité qui finalement ne sera jamais découverte, ne sachant pas finalement qui dit vrai dans l'histoire. C'est un livre haletant, touchant, dramatique, magique, écrit de manière fluide, poétique et ce qui merveilleux, c'est qu'en fait, on ne veux pas quitter la prisonnière, les digressions en compagnie du docteur nous font regretter son absence tant ce qu'il vit est pathétique et ennuyeux. Mais du coup, on se demande si elle nous mène pas en bateau comme d'autres l'on dénoncé à l'époque. C'est du grand art!
Wikipédia de l'auteur et documents audios et vidéos de l'INA et de Radio-Canada
Published by alexlechti
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dans
Littérature nord-américaine
4 février 2012
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J'ajouterais aux critiques qui vont suivre dans les liens textuels que ce film est un des premiers que je connaisse qui a un pied dans l'horreur ancienne à celle qui va marquer les années contemporaine de l'après 70. Les séquences avec le tueur solitaire me font penser au cinéma de LYNCH, HANDKE, KUBRICK, VAN SANDT et d'autres. Elle sont angoissantes, froides, chirurgicales, implacables, annonciatrices de tous ces thrillers qui vont fleurir dans les années suivantes, représentation d'une société individualiste, consumériste et religieuse où la violence sociale, mentale et d'état font que des individus tout d'un coup pètent les plombs et se laisse aller à leur plus bas instinct ou perdent toute espérance en une vie meilleure ici-bas. N'hésitez pas à ce que "la cible" soit dans votre viseur rétinien à partir de maintenant!
Fiche technique et critiques du blog "L'oeil sur l'écran" et "devildead"
22 janvier 2012
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19:55
C'est fou comme le hasard fait bien les choses. Alors qu"auparavant je vous ai parlé de la comédie italienne, voilà que peu de temps après je découvre cette "Merditude des choses" (de la vie) qui m'a fait pensé tout de suite à "Affreux, sales et méchants" mais aussi au cinéma de Ken LOACH mais en plus trash et moins politique, à celui de KUSTURICA en moins lyrique, à tous ces films sur tous les Continents qui s'attache à décrire des familles populaires sans jugement et qui fonctionnent en miroir de notre vie et de notre société. Car vous pensez bien qu'il en existe une ribambelle de famille de ce type, celle que l'on rencontre dans l'émission télévisuelle "Strip Tease". Bref, un bon moment de cinéma attachant, drôle, populaire avec son petit côté flamand unique. A voir!
Fiche technique
Articles relevés dans Chronicart ; Télérama ; Courrier international et Le Monde
Entretien avec le réalisateur dans Excessif
Published by alexlechti
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dans
Cinéma européen
Comédie
18 janvier 2012
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19:16
Ah la la, la comédie italienne!!!! Toute mon adolescence, la découverte du cinéma, devant la télévision grâce au ciné club des vendredi et dimanche soir et ensuite au cinéma. Par un des maîtres, Dino RISI! Et toute une ribambelle d'acteurs, tous plus ou moins connus et qui ont fait les belles heures de ce cinéma. Que de rires, que de personnages truculents, populaires, avec des défauts par milliers, les pieds Nikelés du néoréalisme italien. Dans ce film, on sent encore l'influence de la comédie américaine car cela se passe dans un milieu bourgeois et industriel mais le milieu populaire ou décadent est déjà présent et c'est parmi ce milieu que la comédie italienne sera à son apogée avec encore Dino RISI mais aussi Ettoré SCOLA, Fédérico FELLINI (en plus surréaliste, poétique), Marco FERRERI, Mario MONICELLI, Luigi COMENCINI, Pietro GERMI... Bref, pas un chef d'oeuvre mais une quintessence des ingrédients que vous retrouverez par la suite dans la Comédie à l'Italienne!!!! D'ailleurs, je vous invite à visionner un entretien de 2008 avec Dino RISI, peu avant sa mort, dans lequel il évoque ses débuts au cinéma: Dino RISI - entretien
Fiche technique et articles dans Le Monde et Le Nouvel Obs
Published by alexlechti
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dans
Cinéma européen
Comédie
7 janvier 2012
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21:41
Film social sympathique mais où la présence de stars réduit la portée. Et puis, gros défaut de beaucoup de films français, forme cinématographique proche de celle de la télévision. Langage pauvre, lumière à chier.
Bienvenue à Nazeland!
Beau travail sur l'image mais morale judéo-chétienne-dysneyienne insuportable
Il fait partie de ma trilogie religieuse (cf. article sur le livre de Romain SARDOU). Avec une indéniable originalité propre à Bruno DUMONT mais je trouve que ça ne tient pas la route sur le long. Malgré tout, des moments magiques. Regardez plutôt "Flandre" ou "TwentyNine palms".
Film riche français honnête sans plus. Voir plutôt "Buongiorno notte" de Marco BELLOCCHIO
L'opposé d'une adaptation cinématographique d'un roman réussie qu'est "Les herbes folles" de RESNAIS. Chiant et sans originalité.
Film honnête et pas désagréable sur la possibilité d'une seconde vie après un premier amour d'une femme qui accompagne son mari plus âgé jusque sa mort et refait sa vie avec un homme plus jeune.
Sans surprise mais rigolo. Pour ceux qui aiment DUPONTEL!
Pour les artistes bobo
7 janvier 2012
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20:02
La grande classe ce film par un maître libre du cinéma français. Un prolongement parfait du livre dont il est adapté. Mais comme KUBRICK, c'est la dimension Cinéma qui est offerte au spectateur avec le propre du réalisateur et c'est là qu'on reconnaît l'artiste cinéaste. Une direction d'acteur parfaite, une maîtrise du langage cinématographique éclatante, un jeu des sons et du langage poétique, surréaliste et drôle, un travail sur la lumière et les couleurs de haute tenue, un film du maître RESNAIS qui me fait penser à d'autres maîtres tels que Won KAR-WAÏ et Francis Ford COPPOLA. Encore un des meilleurs réalisateurs français actuels, et de loin...
Fiche technique
Articles du Monde ; Télérama ; Critikat ; Fluctuat
Published by alexlechti
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dans
Cinéma français
Comédie
2 janvier 2012
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18:51
Voilà un petit bijou de fantaisie, de poésie, de délicatesse, de beauté dédié à tous ceux qui ont des difficultés à lire mais également à ceux qui aiment les livres et la lecture. C'est un hommage aux histoires merveilleuses des contes de notre enfance et à ces passeurs de mots qui accompagnent les illettrés du monde de l'oralité à celui de la lecture et de ses innombrables découvertes et personnages!
Fiche technique
Articles dans Télérama et page Facebook pour des photos
Published by alexlechti
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dans
Film d'animation
1 janvier 2012
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20:14
Film-documentaire avant tout pour les amoureux du cinéma, de la technique de l'art cinétique, de Romy SCHNEIDER, d'Henri-Geroges CLOUZOT, de l'Histoire du cinéma et la grande déception, c'est de savoir que finalement il n'a pas pu se faire!
Fiche technique
Article du Monde; Télérama; Artefake; Ciné club de caen
Published by alexlechti
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dans
Documentaire
31 décembre 2011
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Quel pied ce film, quelle vitalité, quel souffle de liberté! Tournez clandestinement à Téhéran durant 17 jours, les acteurs jouant leur propre rôle, inspiré de ce qu'ils ont vécu. Un panorama de ce qui se fait en musique à Téhéran, pays où celle-ci est interdite! Et il a été tourné avant la réélection d' AHMADINEJAD! Je vous explique pas maintenant comment cela doit être pire! Un bel exemple de résistance à voir à tout prix malgré les imperfections de forme tout à fait pardonnable vu les conditions!
Fiche technique
Articles et réactions dans Le Monde et Télérama
Page sur Facebook
Bonne et heureuse 2012 et "Fuck" à tous les oppresseurs de la terre!
Published by alexlechti
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dans
Cinéma du Moyen-Orient
31 décembre 2011
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13:43
Cinquième film d'Im Sang-soo, de la génération de nouveaux réalisateurs sud-coréen tel que Lee Chang-dong; Bong Joon-ho; Hong San-soo; Park Chan-wook , "Le vieux jardin" est un mélodrame avec pour fond politique les années 80 qui fait suite à l'assassinat du dictateur Park Chung-hee (voir également "The president's last bang (2005) du même réalisateur). Certainement grâce aux quelques gouttes de romantisme qui me restent accrochées au coeur, j'ai bien sûr beaucoup pleuré. C'est un film d'une grande beauté esthétique, sensuelle. Le personnage principal est féminin et est celui que le réalisateur préfère, avis que je partage.
En complément des articles, je vous propose également de visionner des documents complémentaires qui je l'espère vous convaincront de regarder le film ou(et) seront un accompagnement à en découvrir les coulisses et tenant et aboutissant du projet.
Fiche technique
Articles de Télérama; Le Monde; Critikat
Documents: "Un requiem dédié aux années 80": interview du réalisateur; "Un jour, un cri" sur les souvenirs des manifestations; "Une jeunesse sans couleur" sur le travail du peintre auteur des toiles; "Les décors du film" sur la collaboration artistique et les décors; "L'esthétique 3D" sur le rendu avant et aprés de certaines séquences par l'informatique et pour finir "Des photos du tournage"
Bonne année!
Published by alexlechti
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dans
Cinéma asiatique