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9 septembre 2023 6 09 /09 /septembre /2023 22:31

2 automnes 3 hivers (Décembre 2013) de Sébastien BETBEDER : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 8/10

 

Vacances à Venise (1955) de David LEAN : lire l'article de DVD Classik en cliquant sur le lien dynamique du titre et celui de Critikat. 8/10

 

Stalag 17 (1953) de Billy WILDER : lire l'article de DVD Classik en cliquant sur le lien dynamique du titre. 9/10

 

Le démantèlement (Décembre 2013) de Sébastien PILOTE : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 8/10

 

Volt, star malgré lui (2008) de Chris WILLIAMS et Byron HOWARD : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 6/10

 

Hobbit : un voyage inattendu (2012) de Peter JACKSON : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 6/10

 

Hobbit : la désolation de Smaug (Décembre 2013) de Peter JACKSON : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 6/10

 

Hobbit : la bataille des cinq armées (2014) de Peter JACKSON : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 5/10

 

Sukiyaki Western Django (2007) de Takashi MIIKE : lire l'article de Kurosawa Cinéma en cliquant sur le lien dynamique du titre. 7/10

 

Don Jon (Décembre 2023) de Joseph GORDON-LEVITT : lire l'article de Critikat en cliquant sur le lien dynamique du titre. 4/10 

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 19:34

Ziggy Stardust & The Spiders From Mars (1973) de D.A. PENNEBAKER : dernier concert de l'artiste dans la peau du personnage de Ziggy Stardust. A voir assurément pour les fans.

 

Acte de violence (1948) de Fred ZINNEMANN : très bon film noir qui traite des prisonniers de guerre pendant la seconde guerre mondiale et du difficile retour à la vie d'après.

 

Les Saphirs (2012) de Wayne BLAIR : Après Samson and Delilah de THORTON, un nouveau coup de projecteur sur les Aborigènes.

Basé sur une histoire vrai, le destin de quatre sœurs pendant la guerre du Vietnam qui aiment chanter de la folk américaine et qui rencontrent un fan de soul.

Une comédie musicale de forme classique, drôle, enlevée, énergique et positive qui permet de passer une bonne soirée en famille.

 

La mise à mort du travail (2009) de Jean-Robert VIALLET : en trois parties d'environ 1h, c'est un excellent documentaire (accessible librement sur YouTube) sur les conditions de travail sous le mode capitaliste, notamment dans le secteur du service, principal secteur de notre économie. Il aborde autant les conditions des ouvriers que des cadres. C'est d'ailleurs un point fort car il n'oublie pas que la classe ouvrière, c'est également les cadres et ingénieurs. Et que cadres et ingénieurs ne seront pas épargnés, contrairement à ce qu'ils pensent.

On peut juste regretter le manque d'approche marxiste et l'absence du prédicat "capitaliste" après "travail". Je vous invite à découvrir les vidéos suivante : Le taux de profitLa socialisation de la production et Hausse de la composition organique du Capital pour bien comprendre les tenants et aboutissants de cette mise à mort du travail capitaliste.

 

L'expérience (2001) d'Oliver HIRSCHBIEGEL : inspiré d'une histoire vraie, une adaptation maladroite et de qualité inégale mais qui néanmoins fait froid dans le dos quant aux résultats psychologiques et sociétaux issus de cette expérience. Des remakes plus ambitieux ont été réalisés depuis.

 

2Guns (Septembre 2013) de Baltasar KORMAKUR : scénario très classique. Il en existe une pléthore. Pas d'intérêt.

 

La bataille de Solférino (Septembre 2013) de Justine TRIET : film français très original qui comme son nom l'indique est constamment sous tension. Mais une tension entre les différents protagonistes qui varie selon les situations, les lieux et les liens qui les attachent : dans la foule, la circulation en scooter, au domicile. Aussi il y a une belle maitrise de la mise en scène, des espaces, des mouvements de caméra et du jeu qui donne à l'ensemble une liberté de ton et de maturité bluffante pour un premier long métrage.

 

Elle s'en va (Septembre 2013) d'Emmanuelle BERCOT : ne partageant pas la même fascination que le cinéaste pour Catherine DENEUVE, je n'ai pas supporté longtemps son omniprésence.

 

No pain no gain (Septembre 2013) de Michael BAY : inspiré d'une histoire malheureusement vraie comme indiquée en introduction du film, c'est à une sorte de pied de nez de son propre cinéma que le réalisateur se prête ici. Car nous assistons à une bêtise crasse de personnes issues du monde culturiste qui frustrées de ne pas posséder plus, s'embarquent dans une histoire sordide et tragico-comique. On a effectivement du mal à croire que cela ait pu arriver. Et c'est en reprenant les poncifs de son cinéma que le réalisateur constate avec désolation que ce qui dans une fiction est à prendre au second degré, sa réalité culturelle au premier degré peut engendrer de violence primaire.

 

White house down (Septembre 2013) de Roland EMMERICH : du 24h façon complotiste d'extrême droite et ennemi de l'intérieur avec force d'actions à la chaîne avec malgré tout un tantinet d'humour. Du bon film d'action politique pas trop lourd.

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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 19:01

Mad Max (1979) de George MILLER : 1972 voit la sortie du rapport des écologues Donella et Dennis MEADOWS. Et la crise pétrolière est passée par là. Aussi commença à sortir sur les écrans des films à scénarios apocalyptiques où fin des énergies fossiles et sensibilités écologiques s'expriment sur fond d'expression des rapports sociaux pour le contrôle de la rareté. Dans ce premier opus, le réalisateur surfe plutôt sur la vague des films de justiciers incarnés par Charles BRONSON et Clint EASTWOOD. Dans une société où l'individualisme règne au détriment des institutions collectives, nous sommes revenus à la loi du plus fort, comme au début de l'Ouest américain. Les chevaux mécaniques ont remplacé les canassons. On ne vole pas du bétail mais de l'essence. La police est en piteux état. Mais la relève est assuré par un jeune nommé Mad Max. Heureux en famille mais frustré sexuellement, c'est dans sa voiture qu'il s'envoie en l'air.

Mais il ne se fait pas que des amis ! Lors d'une de ses poursuites victorieuses où il aura fait régner la loi (ou ce qu'il en reste), il se fait d'une bande de motards des ennemis. Tout d'abord menaçants puis responsables de la mort de sa femme et son fils, Mad Max, ne croyant plus en la justice se fait justice lui-même et une fois faite décidera de vivre comme "a poor lonesome cowboy".

Particularité de ce premier opus, c'est le personnage de Mad Max. C'est plus l'incarnation d'un passage initiatique à laquelle nous assistons, à la naissance d'un héros malgré lui. Par la suite, c'est à un adulte auquel nous aurons affaire. Seconde particularité, c'est l'esthétique mécanique qui même si elle est un symbole important n'a pas encore le statut privilégier qu'elle acquerra dans les suivant et qui fera en grande partie son succès.

 

 

Mad Max 2 : le défi (1981) de George MILLER : ça y est ! Là, nous sommes dans l'apocalypse total. Plus d'institution, plus de société : c'est chacun pour soi. MM, comme tout le monde, est à la recherche d'essence pour sa mécanique. Lonesome cowboy solitaire mais pas inhumain, il va tout faire pour qu'une communauté assiégée puisse s'enfuir avec un camion citerne en contrepartie de bisons d'essence. Dindon de la farce malgré lui, c'est pour notre plaisir qu'il en sera victime car c'est l'occasion d'une explosion gigantesque et d'une scène de poursuite en camion citerne la plus mémorable du cinéma et qui marquera le film d'actions à jamais.

Avec le 2, nous sommes dans l'acmé de la légende de MM. Tout est né et planté avec cet opus. Il sera un succès populaire et marquera de son empreinte le cinéma apocalyptique à jamais. La poursuite entre le camion citerne, sa défense par la communauté et son attaque par les bandits est proprement ahurissante. C'est à mon sens la plus parfaite de la série, la plus cinématographique dans le sens où elle renouvelle le genre du film d'actions tout en étant un hommage au genre du western. Un vrai plaisir.

 

Mad Max : Au-delà du Dôme du tonnerre (1985) de George MILLER et George OGILVIE : ce que nous suggère maintenant le scénario est que des communautés se sont crées un peu partout et que les mésaventures de MM le conduit parmi une d'entre elles. Chacune appuie son autorité sur la détention du moyen de production de l'énergie. Ici, l'utilisation des excréments porcins pour produire de l'électricité. Sous prétexte de vouloir récupérer son bien, les scénaristes en profite plus pour nous faire part de leur vision d'une société recomposé dans un monde hostile. Il y a les institutions, le travail et le loisir. Nous découvrirons les trois. Et pour pimenter le tout il faut bien une petite révolte dont MM va être l'involontaire instigateur. Ca c'est la première partie. Condamné à l'exil dans le désert, il va être sauvé et pris en charge par une communauté. La seconde partie est la découverte de celle-ci constituée par des enfants. On ne peut s'empêcher de penser à celle de Sa Majesté des Mouches de William Golding. Le prenant pour le personnage principal de leur légende en lien avec la raison de leur présence dans ce havre de paix aquatique, il va malgré lui (encore) devoir les mener vers la ville dont il a été chassé. Grande sera la déception des enfants. Convaincu que ce n'est pas le lieu de la légende, ils décident d'en repartir non sans difficultés ni péripéties. Pour changer de la poursuite sur route, nous nous retrouvons donc avec une poursuite avec un camion...sur rail. Après la classique poursuite, les communautés se séparent : les enfants volent vers ce qui reste de Sydney et MM est finalement accepté par la communauté adulte après avoir démontré sa bravoure et son courage. Ce troisième et dernier volet finalement se termine plutôt bien. A défaut de n'avoir pu vivre avec sa famille, il a permis à une plus grande de s'installer et vivre dans un monde en renouveau. Tout n'es pas perdu.

Finalement, la saga aurait pu s'arrêter là, MM laissant la place à la légende. C'est à un MM plus grand public auquel cet opus est destiné. Il a certainement décontenancé les fans de la première heure. Néanmoins, il reste de bonne facture et fini bien la trilogie. 30 ans après, c'est avec surprise qu'un quatrième verra le jour.

 

Mad Max : Fury road (2015) de George MILLER : 30 ans après le dernier de la trilogie, voilà ti pas que le père MILLER nous fait le coup du reboot. Aussi, ce MM aura-t-il pour ambition de rassembler ce qu'il y a eu de meilleur dans la trilogie avec un nouvel acteur pour la légende : Tom HARDY. Aussi retrouvons-nous le principe d'une société autocratique de vampire dans un sens qui s'appuie sur la maitrise d'une ressource (ici l'eau) pour asseoir son pouvoir sur la communauté, de MM qui se fait encore une fois piquer sa voiture et prisonnier comme elle et qui fait tout pour s'évader et enfin une autre communauté ici de femmes qui se rebelle et qui vont participer à renverser le pouvoir. Le clin d'œil je trouve à la trilogie c'est, alors qu'à chaque fois MM en fin de film cela se clôturait sur le lieu de la fin de la poursuite, ici la poursuite terminée il y a retour au bercail, sans néanmoins qu'il ne décide finalement de partir "like a poor lonesome cowboy" qu'il est.

Aussi est-ce là le film de la maturité, d'un réalisateur qui maîtrise bien la mise en scène et qui veut rendre hommage au cinéma et à son personnage, notamment au genre du western ici moderne en refusant notamment d'avoir recours aux images de synthèse. Bref, du bon cinéma d'actions distrayant et intelligent à la fois.

 

Samson & Delilah (2009) de Warwick Thornton : très beau film sur la réalité sociale des aborigènes du bush australien. Victime de la pauvreté et de l'ennui dans la réserve, un couple de jeunes s'en va tenter l'aventure en ville. Dormant sous un pont en compagnie d'un troisième larron d'expérience qui les prends sous son aile, malgré leurs efforts, ils n'arrivent pas à subvenir à leurs besoins. Suite à un drame de la misère et de l'exploitation, ils décident de retourner à la réserve où une opportunité va se présenter qui laisse présager d'un meilleur avenir.

Ce film mérite bien sa caméra d'or du festival de Cannes. Car c'est avec beaucoup d'originalité, de poésie, de tendresse et de réalisme que le réalisateur nous conte cette histoire. Une plongée dans la réalité sociale des aborigènes qui ne laisse pas indifférent.

 

Le chagrin et la pitié (1969) de Marcel OPHÜLS : documentaire indispensable sur la collaboration française en zone libre à Clermont-Ferrand. Des témoignages sidérants de la mentalité française pendant l'occupation par la voix de collaborateurs, résistants et occupants. D'une actualité troublante et glaçante à l'heure actuelle où l'extrême droite et le fascisme reviennent en force.

Parmi les choses dites, deux m'ont frappés : la France est le seul pays européen où le gouvernement à collaboré et au-delà des attentes de l'occupant, notamment sur la question juive. Et un agent anglais dit que seul la classe ouvrière l'a aidé pendant ses missions alors que la classe bourgeoise n'a jamais levé le petit doigt.

Il fut interdit de diffusion télévisuelle jusqu'au 28 Octobre 1981.

 

Les Apaches (Août 2013) de Thierry DE PERETTI : chronique sans complaisance de la violence ordinaire déterminée par des rapports claniques et racistes. Une belle surprise.

 

Grand central (Août 2013) de Rebecca ZLOTOWSKI : chronique sensible, sociale autant qu'amoureuse, sur les intérimaires des centrales atomiques avec un parallèle sur les liens amoureux. On ne s'ennuie pas. Une belle direction d'acteur et mise en scène.

 

Je ne suis pas mort (Août 2013) de Mehdi ben ATTIA : désolé mais je n'ai pas accroché. Aussi ne suis-je pas allé au bout.

 

Jeune et jolie (Aout 2013) de François OZON : une superbe interprétation mais à par ça ? Un exercice de style.

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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 20:14

21 jump street (Juin 2012) de Phil LORD & Chris MILLER : comédie du dimanche. Sans grand intérêt.

 

 

 

 

 

 

 

Juliette des esprits (1965) de Federico FELLINI : Fellini s'est fait plaisir! Pas son plus maîtrisé en termes de scénario mais un festival de couleurs, de plasticité et d'onirisme qui en fait le maître de l'art cinématographique comme art de tous les possibles en artifice! Magnifique!

 

 

 

 

 

 

Les désaxés (1961) de John HUSTON : chef d'oeuvre crépusculaire à plus d'un titre. Indispensable!

 

 

 

 

 

 

 

 

L'heure d'été (2008) d'Olivier ASSAYAS : une belle brochette d'acteurs pour un film de famille honnête. Film du dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

La fille de 15 ans (1989) de Jacques DOILLON : analyse intelligente et dialogues subtiles et riches sur l'amour adolescente. Pour les fans du marivaudage et du cinéma littéraire.

 

 

 

 

 

 

Margin call (Mai 2012) de J.C. CHANDOR : malheureusement, reste un bon thriller politico-économique mais la crise de 2008 est juste un prétexte. Pas convaincu. Avis également de Télérama.

 

 

 

 

 

 

Les femmes du bus 678 (Mai 2012) de Mohamed DIAB : film courageux sur la thématique mais se voulant trop didactique, exemplaire. Dommage.

 

 

 

 

 

 

 

Chercher le garçon (Mai 2012) de Dorothée SEBBAGH : film du dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Barbara (Mai 2012) de Christian PETZOLD : une belle histoire d'amour en Allemagne de l'Est qui pose de manière touchante un point de vue sur l'exil et la politique.

 

 

 

 

 

 

 The plague dogs (1982) de Martin ROSEN : sorti en France en Avril 2012, c'est un film d'animation sans concessions sur la maltraitance animale. Son ton noir a d'autant plus de résonance avec notre époque avec les scandales de l'alimentation industrielle, les abattoirs, les fermes industrielles animales et autres extinctions d'espèces. Prophétique.

 

 

 

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 23:08

Polisse (Octobre 2011) de Maïwenn : film honnête qui a le mérite de sensibiliser le public à la protection de l'enfance.

The artist (Octobre 2011) de Michel HAZANAVICIUS : une belle reconstitution du cinéma muet. Si vous l'avez aimé, regardez "Chantez sous la pluie" de DONEN.

Lilith (1964) de Robert ROSSEN : un petit bijou de film psychologique avec une remarquable interprétation de Jean SEBERG et le non moins excellent Warren BEATTY et le surprenant Peter FONDA.

La chevauchée des bannis (1959) d'André DE TOTH : un western crépusculaire qui annonce ceux, désenchantés, des années 70.

Cinq pièces faciles (1970) de Bob RAFELSON : un des grand réalisateurs et producteurs des années 70. La difficulté d'être heureux. Un personnage qui m'est proche.

Spider baby (1964) de Jack HILL (II) : film culte des poulains de l'écurie CORMAN qui verront entre autres sortir ROMERO et COPPOLA. La famille Adams en plus dégénérée, des cousins de la famille de "Massacre à la tronçonneuse". Pour les fans.

 L'arche de M. Servadac (1970) de Karel ZEMAN :  une petite merveille mélant image réelle et animation. Un bel hommage à Jules VERNE, MELIES et la magie du cinéma. Le cinéma tchèque comme on l'aime : poétique, surréaliste et impertinant.

The king of Marvin Gardens (1972) de Bob RAFELSON : un chef d'oeuvre. Une des intros du cinéma les plus envoutantes que je connaise, avec celle d'"Apocalypse Now". Et plein d'autres scènes inoubliables. Je vous invite d'ailleurs à en découvrir un peu plus en compagnie du réalisateur : "Confidences d'un cinéaste éclairé" (27 mn42")

Le braqueur, la dernière course (2010) de Benjamin HEISENBERG : honnête film policier.

Solitaire (2007) de Greg McLEAN : une mise en scène efficace desservie par une direction d'acteurs caricaturale. Dommage.

 

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:58

Animal kingdom (avril 2011) de David MICHÔD : thriller familial tragédique à la mode COPPOLA ou GRAY. Pas mal pour un premier long métrage!

La dame sans camélia (1953) de Michelangelo ANTONIONI : illusion et désillusion d'une "ragazza" dans le milieu du cinéma italien des années 50. Pas un chef d'oeuvre mais la patte d'un de mes réalisateurs préférés sur la femme.

The wicker man (1973) de Robin HARDY : un surprenant film qui sur fond de genre policier à la mode hippie est la confrontation théologique entre un policier, autorité d'état mais aussi chrétien intégriste,  et la communauté d'une île à la tradition païenne celtique. Un film devenu culte qui fera l'objet d'un remake avec Nicolas CAGE beaucoup plus anodin.

Limite (1931) de Mario PEIXOTO : film historique du cinéma brésilien, c'est à un véritable manifeste esthétique et formel auquel nous assistons sur fond de dérive au propre et au figuré de trois personnages. Du cinéma poétique!

The world (2004) de Jia ZHANG-KE : par le réalisateur de "Stille life" et "A touch of sin", une vision réaliste de la Chine contemporaine sur fond de décor de pacotille à travers l'histoire d'un couple et de leurs proches. Parfait!

Presque célèbre (2000) de Cameron CROWE : comédie douce-amère sur le journalisme, les starlettes et le milieu rock dans les années 70. Pas désagréable.

Le fils de la mariée (2001) de Juan José CAMPANELLA : très belle comédie familiale et romantique. Du baume au coeur!

Manon (1949) de Henri-Georges CLOUZOT : dans le pur style CLOUZOT, l'adaptation de "Manon Lescaut" sur fond d'après guerre et du drame des juifs à la recherche de la terre promise.

Model shop (1969) de Jacques DEMY : Los Angeles vu par le réalisateur Jacques DEMY ou la "french touch" de la nouvelle vague en Amérique : forcément particuliers et inimitable, avec la magnifique Anouk AIMEE. Un film rare et beau.

A ma soeur! (2000) de Catherine BREILLAT : vision radicale et trash de la première fois en termes sexuel sur fond de critique sociale et de dénonciation de la domination masculine, en famille et dans la société. Sans concession!

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 20:44

La dernière chasse (1956) de Richard BROOKS : un must du genre. Ce cinéaste (avec Samuel FULLER et Sam PECKINPAH, entre autres) est un maître qui influencera la génération contestataire du cinéma des années 70. Ici, la dénonciation du massacre des bisons qui participera également à celui des indiens. A voir!!!

Solo (1970) de Jean-Pierre MOCKY : Né d'une conversation surprise d'étudiants sur l'après soixante-huit, JPM en a fait un polar anarchiste dont les thèmes raisonnent encore de manière contemporaine. Un de ses meilleurs films. Je vous invite d'ailleurs à voir ici sa présentation.

Dead man's shoes (2004) de Shane MEADOWS : thriller comico-biblique auquel je n'ai pas accroché par manque de cohérence. Bof!

A propos des chansons paillardes au Japon (1967) de Nagisa OSHIMA : par un des meilleurs cinéastes de la jeunesse des années 70 au Japon. Comparé à GODARD qui sans le savoir filme avec le même regard la jeunesse étudiante française soixante-huitarde, le réalisateur nous livre de la même manière son regard sur la sexualité à travers l'histoire d'un groupe de jeunes universitaires. Je vous invite d'ailleurs à voir ici une préface d'une dizaine de minutes de l'oeuvre.

Un ange à ma table (1990) de Jane CAMPION : une oeuvre tendre et original sur Janet FRAME, auteure néo-zélandais, dont le film est une adaptation de ses trois romans autobiographiques. C'est également comme beaucoup de ses films un formidable portrait féminin et une dénonciation de la condition psychiatrique conservatrice.

True grit (février 2011) des frères Joël et Ethan COEN : Hé bien vous allez pas le croire mais je fus assez déçu. Certe, le genre n'est pas facile car sur-exploité. Mais je n'ai pas trouvé les personnages à part celui de la femmes très originaux. Pour moi, leur meilleur western est celui crépusculaire "No country for old men".

Santiago 73, post mortem (février 2011) de Pablo LARRAIN : regard très original sur le coup d'état de Pinochet à travers le prisme de la population, en particulier les proches de celui qui participa à son autopsie. Je vous invite d'ailleurs à voir ici le making-off du film qui dure une trentaine de minutes.

Rien à déclarer (février 2011) de Dany BOON : 

Black swan (février 2011) de Darren ARONOFSKY : un très bon film psychologique sur la perfection en art, notamment à travers celui exigeant de la danse classique et la difficulté qu'il y a à trouver en soi l'équilibre et les ressources nécessaire pour ne pas être casser au propre et au figuré.

Animaux & Cie (février 2011) de Reinhard KLOOSS et Holger TAPPE : un film d'animation allemand de sensibilisation à la préservation de l'eau sur notre planète. Par les temps qui court, c'est toujours ça de pris! Et en plus, on s'amuse!

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 21:32

Somewhere (janvier 2011) de Sofia COPPOLA : je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. Manque de poésie, de burlesque. Déception, ma première avec Sofia.

Shahada (janvier 2011) de Burhan QURBANI : une belle réflexion sur la difficulté de concilier vie réelle et foi, son être véritable et l'incarnation de l'Homme dans la religion.

Poupoupidou (janvier 2011) de Gérald HUSTACHE-MATHIEU : comédie dramatique policière sympatique. Le rêve hollywoodien dans le Jura incarné dans Maryline Monroe.

Je suis un no man's land (janvier 2011) de Thierry JOUSSE : comédie  romantique synpathique un brun surréaliste sur la célébrité, la relation parents-enfant et l'amour.

Aux frontières de l'aube (1987) de Kathryn BIGELOW & Eric RED : genre vampirique de bonne facture mais sans plus.

Nulle part, terre promise (2009) de Emmanuel FINKIEL : regard tendre et sincère sur l'Europe, terre promise au désenchantement.

Black sheep (2008) de Jonathan KING : comédie d'horreur avec des moyens. C'est pas la franche rigolade mais les effets spéciaux sont corrects et l'humour pas trop potache.

Little children (2007) de Todd FIELD : du Todd HAYNES sans génie. Donc malgré tout pas désagréable et avec des surprises!

L'horrible cas du docteur X (1963) de Roger CORMAN : comme beaucoup de films de ce réalisateur et producteur de série B, de bonnes trouvailles, une direction d'acteur honnête qui en font un film de genre avec de bonnes surprises.

La rivière rouge (1948) d'Howard HAWKS : un chef d'oeuvre du western. Une oeuvre importante de la culture américaine qui permet de comprendre la mentalité américaine de cette époque et l'importance du genre western dans leur culture et leur histoire.

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 20:37

http://fr.web.img3.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/70/47/18/19123944.jpgQuelle surprise que ce film! Dés les premières minutes, j'ai tout de suite pensé à "Virgin suicide" de Sofia COPPOLA et en effet, celle-ci a été fortement inspirée par ce dernier. Le flou hamiltonien, ce ralenti qui révèle la grâce et la fragilité des jeunes filles et la musique finalement assez proche de celle d'AIR qui d'ailleurs revendique également l'influence de cette époque. Et même le sujet est proche, du moins dans son évocation d'une société pleine de carcan, rigide, qui opresse et qui à travers ce pique-nique, permet à un groupe de jeunes filles de profiter d'un peu de liberté. Mais cela va également être un point de non retour pour certaines d'entre elles. Elles disparaitront dans le rocher d'Hanging Rock. Une seule sera retrouvée mais elle est atteinte d'amnésie. Ce mystère est le côté fantastique du film. Le groupe est comme appelé, aspiré, phagocité par le rocher. Il est un passage dont beaucoup ne reviendront pas. La seconde partie du film quitte le fantastique pour aborder le genre dramatique en abordant plus la description d'une société. Vraiment un film envoutant!

 

Fiche technique et avis de Télérama , Critikat , Le Monde et Nord-cinéma qui est le seul d'ailleurs à signaler l'influence sur Sofia COPPOLA.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 10:58

http://fr.web.img3.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/73/35/57/19199544.jpgC'est une version australienne comtemporaine du mythe d'oedipe. Nous assistons à la naissance de BUBBY,  sa découverte d'un nouveau monde, sa nécessaire adaptation pour la survie et la découverte du bonheur. Un trés beau film sur la difficulté du passage à l'age adulte mais également sur l'aceptation de la différence et l'incommunicabilité de nos sociétés modernes. Le tout dans un environnement trés urbain et le milieu interlope. L'occasion de scènes cultes témoins d'une fraternité rarement vue au cinéma. Et le tout non dénué d'humour.  Pour en sécouvrir plus, je vous invite à visionner un entretien avec le comédien Nicholas HOPE et le réalisateur Rolf de HEER

 

Fiche technique et avis de Critikat

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